La vidéo, partagée sur Facebook, indigne les internautes et les associations de défense des animaux. On y voit deux enfants en train de maltraiter un mouton jusqu’à la mort. Les parents, eux, ne bronchent pas, semblant même encourager le comportement des plus jeunes. GAIA a décidé de déposer une plainte.
Jeudi dernier, la Chambre a adopté la proposition d’inscription du bien-être animal dans la Constitution belge. Un message qui semble ne pas être passé partout en Belgique. Une vidéo partagée il y a quelques jours sur les réseaux sociaux provoque l’indignation. Et pour cause, les images sont tout simplement insoutenables. C’est pourquoi nous avons décidé de ne pas les partager ici.
Dans cette vidéo, filmée dans un jardin de la commune de Merelbeke, en Flandre-Orientale, on aperçoit des enfants en train de maltraiter un mouton. La pauvre bête est attachée à l’aide d’une corde, il lui est dès lors impossible de fuir. Armés de pistolets en plastique, les enfants visent l’animal. Ils lui tirent aussi dessus avec une balle de football. Dans cette même vidéo, on constate la présence d’adultes, qui ne réagissent pourtant pas aux agissements des enfants. L’un des hommes présents durant la scène semble même plutôt satisfait de l’issue de cette véritable mise à mort. Car oui, le mouton est décédé sur place, au terme de plusieurs minutes de maltraitance.
GAIA porte plainte
Interrogé par le journal Het Laatste Nieuws, le président de l’organisation GAIA, Michel Vandenbosch, a indiqué qu’il allait déposer plainte auprès du parquet de Gand, dans l’espoir que les responsables soient poursuivis. “Ce que ces images montrent, ce n’est rien de moins qu’une forme dégoûtante de cruauté envers les animaux. Il est consternant que ces enfants considèrent cela comme une sorte de jeu, mais ce qui est encore pire, c’est que les adultes présents ne sont intervenus à aucun moment. (...) On ne laisse pas les animaux souffrir pour son propre plaisir.”
Selon Michel Vandenbosh, les adultes qui apparaissent dans la vidéo encourent une peine de prison jusqu’à cinq ans, ainsi qu’une amende pouvant monter à 100.000 euros. Rappelons que dans les cas de maltraitances animales les plus graves, les personnes incriminées sont passibles d’une réclusion de dix à quinze ans et/ou d’une amende jusqu’à 10 millions d’euros.
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