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© Stringer/Getty Images

AFGHANISTAN : des hommes boycottent les cours en soutien aux femmes privées d’université

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Depuis l’annonce du gouvernement taliban qui interdit l’accès aux universités aux femmes, de nombreuses manifestations de femmes ont pris place dans le pays, mais désormais les hommes aussi montrent leur désaccord en boycottant les cours.

« Si les universités restent fermées pour nos sœurs, nous n’irons plus non plus », voilà les mots prononcés par un étudiant afghan auprès de la chaîne de télévision locale, « Tolo ». Après l’interdiction pour les femmes d’accéder à l’enseignent supérieur prononcée le 20 décembre dernier par le ministre de l’Enseignement supérieur, Neda Mohammad Nadeem, une vague de protestation s’est élevée en Afghanistan. Les femmes qui s’étaient déjà vu interdire l’accès à l’enseignement secondaire, sont désormais privées d’enseignement supérieur. Une interdiction qui s’ajoute aux dizaines de règles strictes auxquelles les Afghanes doivent se plier depuis le retour au pouvoir des Talibans en août 2021. Quelques jours après cette déclaration des centaines de femmes s’étaient vu refuser l’entrée dans les campus universitaires du pays, gardés par des soldats armés, comme le rapporte l’AFP.

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Lire aussi : AFGHANISTAN : les universités sont désormais interdites aux femmes

Après avoir défilé dans les rues pour protester, les femmes du pays sont désormais soutenues par les hommes étudiants et les professeurs qui boycottent les cours tant que leurs camarades/élèves féminines ne pourront pas revenir en classe. Plusieurs étudiants de l’Université de Nangarhar ont décidé d’interrompre leurs sessions d’examen en signe de protestation et de solidarité envers les femmes. Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos de manifestations, mais également de jeunes hommes quittant les salles de cours ont été partagés avec le #LetHerLearn soit « Laissez la apprendre » en français. À l’Université de Kaboul, plusieurs enseignants réclament également que l’Émirat islamique au pouvoir revienne sur sa décision, comme Tawfiqullah qui déclare à « Tolo » : « Nous demandons à l’Émirat islamique de rouvrir les universités pour nos sœurs. »

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