Liège, on l’aime ou on la quitte, mais parfois, même si on est folle d’elle, le devoir nous appelle à Bruxelles. Et même s’il n’y a que 100 kilomètres entre les deux villes, le choc des cultures peut parfois être brutal pour les Liégeoises qui s’exilent dans la capitale.
1. La barrière de la langue
Quelle déception quand on vous propose une chique et que vous vous retrouvez avec un chewing-gum au lieu d’un Haribo. À ceci s’ajoute votre mine interloquée quand vous entendez le mot “ket” pour la première fois. Euh, pardon, vous venez bien de traiter cette personne de zizi?
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2. L’anonymat...
La bonne nouvelle, c’est qu’à Bruxelles, on se débarrasse entièrement du côté village liégeois. Autrement dit, on peut passer un vendredi scandaleux et même y embrasser deux garçons différents si on veut sans que toute la bande de potes ne soit au courant de vos petites folies de la veille avant même que vous ayez ouvert un œil.
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3. Et la reconnaissance immédiate
Par contre, même si on jouit d’un anonymat relatif, certaines expressions et prononciations vous trahissent. “Non, je ne suis pas Bruxelloise, mais ce n’est pas une excuse pour me dire immédiatement que “ah ouiiiiiiiii, mais c’était donc ça ton accent !”.”
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4. La surface de l’appart inversement proportionnelle au loyer
À Liège, 500 euros permettent d’avoir un chouette appart avec chambre séparée et même potentiellement une jolie vue sur les quais. À Bruxelles, un logement équivalent coûte un loyer à quatre chiffres facile alors comme tout le monde, on paie entre 400 et 600 euros pour une chambre dans une coloc’ dont vous brûlereriez bien la moitié du mobilier. #lestapissontfaitspourêtreposésausolpasaccrochésauxmurs
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5. L’enfer de l’E40
Quand on rentre dans notre Cité ardente chérie, il s’agit de bien choisir le moment, sinon on peut vite se retrouver avec un trajet doublé et d’horribles crampes au mollet à force d’alterner frénétiquement entre première et deuxième vitesse dans les embouts’ sur l’autoroute.
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6. Le 15 août
Ni godets de pékèt ni soirée de folie jusqu’au bout de la nuit, et vos nouveaux potes bruxellois ne comprennent pas pourquoi vous tenez absolument à vous mettre la tête à l’envers la veille d’une fête religieuse.
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7. La quête de la fête
À Liège, outre une flopée de bars éminemment sympathiques éparpillés dans les rues alentours, on peut toujours compter sur ce bon vieux Carré. Quatre rues, des dizaines de bars et la garantie de rencontrer plein de potes et de s’enivrer dans un périmètre limité. Marrant, mais du coup vous taper 45 minutes de tram pour aller dans le bar branché bruxellois du moment puis 15 minutes de taxi pour prolonger la soirée dans une after située à 1h de transports en commun de votre appart, ça tente moyennement.
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8. Le syndrome du poulet sans tête
Par contre, ce qui vous tente, c’est de tester ce super petit resto coréen dont vos potes ont parlé. Et puis l’éthiopien aussi, et cette adresse secrète où on mange les meilleurs dim sums de la ville, oh et ce bar à fruits de mer ultra joli! On ajoute au mix toutes les boutiques possibles, et vous vous retrouvez à ne plus savoir où donner de la tête face à tout ce choix. D’ailleurs, votre compte en banque aimerait que vous redescendiez un peu sur terre.
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9. Les blagues lourdasses
Quand vous êtes à Bruxelles, vous devez vous farcir les blagues sur votre accent et les “oufti” à tout bout de champ, et à Liège, on vous demande “comment ça va à la Capitââââle” en vous accusant d’être devenue une Dikkenek. Merci les copains.
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10. Le déracinement
Vous avez beau adorer votre nouvelle vie à 100 à l’heure et vous réjouir de changer un peu d’air, ça ne veut pas dire que Liège et la douce folie de ses habitants ne vous manque pas. D’ailleurs, dans vos pires moments de nostalgie, vous en viendriez presque à regretter l’odeur du Carré un samedi matin. “Presque”, on a dit.
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