Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
© TikTok @_theali.house

SOPK: cette Britannique a de la barbe, elle l’assume et en fait une force

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

Sur TikTok, la Britannique Becca Wilks parle sans tabou de sa maladie, le syndrome des ovaires polykystiques, et de la façon dont celui-ci impacte sa vie, notamment au niveau de sa pilosité. La jeune femme veut être un modèle pour toutes celles qui, comme elle, souffrent de SOPK.

Dans un monde virtuel régi par l’image, il est parfois difficile de se montrer tel que l’on est, si l’on n’entre pas dans les cases des canons de beauté définis par les réseaux sociaux. Et ça l’est plus encore lorsque l’on présente une particularité physique jugée “dégoûtante” par une partie des internautes. Alors, lorsque l’on voit émerger des femmes et des hommes qui font fi du qu’en-dira-t-on, et qui sont encensés·es pour cela, on a le cœur qui se réchauffe, et on se dit que, finalement, il y a peut-être un peu d’espoir de voir les mentalités changer.

Lire aussi : L’influenceuse Mara Lafontan répond au harcèlement subi à cause de ses poils

Syndrome des ovaires polykystiques

Becca Wilks, 28 ans, alias @the.alihouse, fait partie de ces gens-là, ceux qui sont “en dehors de la norme”. La Britannique s’affiche fièrement sur TikTok comme elle est, avec sa barbe. Un hirsutisme, qui est l’un des symptômes du syndrome des ovaires polykystiques, dont elle soufre depuis l’âge de 14 ans. Un trouble qui touche aussi sa poitrine, ses bras, ses mains et ses jambes, et qui provoque aussi chez elles dès règles extrêmement douloureuses et une fluctuation importante du poids.

À l’école, sa maladie lui a valu de nombreuses moqueries de la part de ses camarades. Mais ces railleries l’ont aidée à devenir plus forte et à ne plus s’en faire de l’avis des autres. Aujourd’hui, elle l’affirme: “J’aime mes poils de menton!”

@_theali.house

PCOS Shaving 🤍 Follow for more PCOS content ✨ #fyp #foryou #pcos #hairgrowth #pcosawareness #pcosproblems #hirsutism #pcostips #ugc

♬ Aesthetic – Tollan Kim
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Un modèle pour les autres

Si elle a manqué de modèles dans sa jeunesse, elle ne veut pas que les femmes et les jeunes filles qui sont atteintes, elles aussi, de SOPK, souffrent comme elle a souffert. C’est pourquoi elle s’est lancée sur TikTok, où elle parle très ouvertement de sa maladie et de ses poils. “Les commentaires négatifs étaient très difficiles à vivre pour moi, quand j’étais plus jeune”, explique-t-elle dans une vidéo. “J’utilisais du maquillage bas de gamme pour cacher mes poils, mais cela ne fonctionnait pas.”

Et de poursuivre:

Je me souviens que j’utilisais les rasoirs et les crèmes dépilatoires de ma mère, sans qu’elle ne le sache. Une fois, la crème m’a causé une brûlure affreuse. À 18 ans, je me suis entaillé le cou accidentellement, alors que je me rasais. Tout le monde à l’école a remarqué la coupure. C’est à ce moment-là que j’ai atteint mon point de rupture.

Aujourd’hui, la vision Becca sur la vie a changé. Elle ne prête plus autant d’attention à ses poils que lorsqu’elle était jeune. Il lui arrive d’ailleurs de les laisser pousser par manque de temps. “Il y a des choses bien plus importantes dans la vie, et penser à mes poils qui repoussent dans mon cou n’en fait pas partie. S’ils ne me gênent pas moi, je me fiche bien de l’opinion des autres”, clame-t-elle.

Lire aussi:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires