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On tombe amoureux trois fois, pas plus DR Flair Getty Images

Pourquoi on ne tombe amoureux que 3 fois sur une vie

Kathleen Wuyard

On connaît tou·te·s quelqu’un qui tombe amoureu·x·se comme il ou elle respire. Peut-être même que cette personne, c’est vous. Mais contrairement à ce que vos sentiments pourraient vous laisser penser, concrètement, on ne tomberait véritablement amoureux que trois fois au cours de sa vie.

C’est en tout cas ce qu’affirme l’équipe de professionnels de la santé mentale rassemblée sur la plateforme Psychologue.net, où l’on apprend donc que l’on tombe (seulement?) amoureux trois fois au cours d’une vie, et de manière différente à chaque fois. Comment ça?

Les recherches en psychologie et neurologie nous apprennent que l’amour est une élaboration mentale impliquant l’inconscient et le subconscient. Et d’après le monde scientifique, nous tombons amoureux trois fois dans notre vie. Cela ne signifie pas que nous tombons amoureux de trois personnes différentes, mais bien que nous tombons amoureux de trois manière différentes, et suivant le même schéma. Cela peut être avec une seule et même personne, ou avec plusieurs : les expériences de vie sont uniques, tout comme les individus” explique l’équipe.

La 1e fois qu’on tombe amoureux? C’est l’amour idéaliste

“Ce type d’amour est celui que l’on vit en général assez jeune, lorsque l’on est adolescent. Il s’agit souvent du premier amour, caractérisé par l’innocence, les rêves, voire la naïveté de la “maturité” du coeur. Nos premières expériences, notre première fois! Notre coeur qui bat , s’emballe avec les papillons dans le ventre entre deux cours et parfois déjà très vite entre deux coeurs. On parle d’idéalisme car à cet âge l’on manque souvent d’assurance et de connaissance de l’amour réel, n’ayant pour référence que des constructions sociales ou des projections de notre entourage qui nous font pencher pour un amour rêvé, idéalisé” détaillent les spécialistes de Psychologue.net.

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La 2e fois: L’amour nécessaire

Nécessaire? Ce n’est pas très romantique tout ça, si? En effet: “L’amour idéaliste est souvent source de souffrance, car les idées que l’on s’était fixé volent en éclat dès que l’on se rend compte que l’amour n’est pas tel qu’on le pensait. C’est un type de relation plutôt individualiste, car nous recherchons en réalité une relation pour guérir de la souffrance de l’amour idéaliste, consciemment ou non. C’est une relation complexe et compliquée, car ce n’est pas tant qu’on est amoureux mais bien que nous nous y aimons plus que nous n’aimons l’autre. Dans cette relation, l’amour est intense, passionné et irraisonné, il peut donc nous amener à des souffrances et à de la destruction en raison d’une trop grande co-dépendance”.

Et la 3e fois alors? Place à l’amour inattendu

Soit, ainsi que le décrivent les psychologues de Psychologue.net, “le vrai et pur bonheur”. “Les deux étapes précédentes sont nécessaires car elles nous permettent d’apprendre sur nous-même, sur les autres et sur nos envies et véritables désirs de couple” décryptent-ils. Et cette troisième étape?

Elle est le point d’orgue, car elle permet de comprendre qu’il existe un équilibre auquel on peut arriver et grâce auquel tout peut arriver dans notre vie pour notre plus grand bonheur. Curieusement, c’est lorsqu’on comprend que l’on peut vivre heureux sans être amoureux que l’amour est le plus véritable car cela nous prouve que l’on peut vivre seul et bien avec soi-même sans être emmêlé dans ses propres besoins ou dans ceux de l’autre, la compréhension, la sincérité et la complicité font que cette relation est bien plus forte que ce que l’on a vécu auparavant”.

Surtout lorsqu’on comprend que “le ou la partenaire n’est pas uniquement un être aimé, mais aussi un être à aimer sans aucune attente ni aucun besoin” concluent-ils. Une étape à laquelle on ne peut qu’aspirer.

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