À l’approche des Fêtes, beaucoup ressentent encore une pointe de culpabilité à l’idée de profiter pleinement des repas de Noël. Et si l’on abandonnait ces injonctions pour renouer avec un vrai plaisir à table, sans s’autocritiquer?
Les fêtes approchent et, avec elles, le ballet des repas généreux, des desserts qui brillent et des toasts qui s’enchaînent. Pourtant, derrière la promesse d’instants partagés, une petite ombre persiste: celle de la culpabilité de manger “trop”, “mal” ou simplement différemment. Et si, cette année, on changeait de récit? Si l’on décidait de savourer vraiment, sans s’excuser, sans calculer, sans s’autocritiquer? Voici des pistes éclairantes pour remettre le plaisir au centre, apaiser son rapport à l’assiette et vivre un Noël qui nourrisse autant le corps que l’esprit.
La restriction, c’est non!
Avant les Fêtes, inutile de s’infliger un régime militaire: notre corps sait parfaitement encaisser quelques écarts. En réalité, se priver à l’avance ne fait qu’attiser les envies et augmente le risque de craquer… fort. Couper les desserts, par exemple, revient souvent à leur donner un pouvoir irrésistible une fois à table, avec la culpabilité en bonus.
Mieux vaut savourer ce qui nous plaît en pleine conscience et choisir vraiment selon nos envies. Et petit rappel surprenant: plus on se restreint, plus le métabolisme ralentit… et plus le corps stocke. Autrement dit, la meilleure façon de prendre du poids avant les Fêtes, c’est de vouloir absolument les anticiper.
On mange en pleine conscience
Manger en pleine conscience, c’est redonner la parole à son estomac et remettre le plaisir au centre de l’assiette. À Noël, on a souvent tendance à suivre des “règles” plutôt qu’à s’écouter… alors que savourer vraiment ce qu’on mange aide naturellement à manger moins et à sentir plus vite la satiété.
Comment faire? On ralentit. On dépose ses couverts entre chaque bouchée, on va au bout du goût, on respire deux ou trois fois avant de replonger la fourchette.
Même un simple sandwich mérite cette petite pause. Ces gestes tout simples, presque mécaniques, permettent de se reconnecter à ses sensations, de sentir la faim qui s’apaise… et surtout d’apprécier chaque bouchée sans la moindre culpabilité. Parce qu’au fond, le vrai luxe des repas de Noël, c’est le plaisir.
On ne cède pas à la comparaison
Inutile de vouloir reproduire l’assiette de votre frère, ou de culpabiliser parce que votre cousine a une assiette moins remplie que la vôtre. Chaque corps fonctionne selon ses propres repères, ses habitudes et son métabolisme. En essayant à tout prix de rentrer dans une case que vous pensez acceptable, vous ne faites que créer de la frustration et de la culpabilité, deux facteurs contre-productifs quand on souhaite adopter une alimentation équilibrée.
Analysez ce qui est servi, puis prenez le temps de choisir ce qui vous fait réellement envie. Pas besoin de prendre ce légume que vous n’aimez pas parce que ça fait “healthy” ou de se priver de dessert alors que vous en avez envie.
Inspirer, expirer...
À l’approche des Fêtes, beaucoup se mettent une pression folle avec les préparatifs, alors qu’il n’y a aucune raison de se charger autant. Mieux vaut respirer un peu, organiser son temps et éviter de laisser le stress prendre le dessus, il peut à lui seul chambouler la digestion, provoquer des brûlures d’estomac ou même pousser à grignoter davantage.
Offrez-vous plutôt une vraie pause, un petit moment rien que pour vous. Et si vous avez besoin de recharger les batteries, quelques minutes de méditation peuvent faire des miracles.
La clé, c’est l’acceptation
Acceptez d’avance que vous allez peut-être un peu trop vous régaler. Personne ne mange “parfaitement” ni ne suit ces signaux à la lettre tout le temps… alors faites preuve de souplesse et laissez la place au plaisir! L’essentiel après le repas de Noël, ce n’est pas de connaitre le nombre exact de calories que vous avez consommé, et encore moins de réfléchir à comment vous allez compenser cela.
Le fait de compenser ne fera qu’empirer le cercle vicieux compensations-compulsions-culpabilité. Après le repas, il n’y a qu’une chose à garder en tête: les souvenirs d’un magnifique moment passé en famille ou entre amis autour d’un bon repas à propos duquel on ne s’est pas pris la tête.