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Le déclic qui m’a fait aimer le jogging alors que je détestais courir

Kathleen Wuyard

Jusqu’il y a peu, j’étais encore le genre de personne qui préférait rater son bus que de piquer un petit sprint, et je regardais avec une fascination mêlée d’effroi les coureurs qui sortaient qu’il vente ou qu’il neige. Et puis je suis devenue accro au jogging, et tout ça, c’est la faute de grâce à mon mec.

Dès qu’on s’est rencontrés, j’ai compris que lui et moi, on avait des conceptions différentes du sport quand alors je lui parlais de skate et de snowboard, il me racontait avec des étoiles dans les yeux la fois où il avait couru les 20 kilomètres de l’ULB avec un de nos profs de science-po préférés. Et moi de me retenir de glapir “20 KILOMETRES” en repensant très fort à cette scène des “Visiteurs” où le facteur s’enfuit en hurlant “c’est des malades”. C’est que le jogging s’est toujours situé pour moi sur un pied d’égalité avec les réunions qui durent plus de 30 minutes et les collants trop peu élastiques qui scient la taille: pure.torture. Mais ça, c’était avant.

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J’avais pourtant tout essayé au gré des années, réalisant que niveau coût et facilité, on faisait difficilement plus avantageux que le jogging (pas d’abonnement à la salle ni d’horaires à respecter!) et qu’en plus, mon mec avait des jambes vachement plus fines et des fesses beaucoup plus fermes que les miennes. Mais rien n’y faisait, ni l’achat d’une jolie tenue “pour me motiver” ni le téléchargement d’apps pour rendre le jogging “ludique” et certainement pas la promesse que “non mais tu vas voir, si tu t’accroches, tu auras un rush d’endorphines et tu te sentiras super bien”. Rien.

Et puis aux premiers jours du confinement, pour son anniversaire, Chéri m’a dit que ça lui ferait super plaisir qu’on commence la journée par un petit jogging de bon matin, et je pouvais difficilement le lui refuser. Il faisait froid, j’étais mal réveillée et c’était pénible, mais d’accord, après ce jogging forcé pour-lui-faire-plaisir-pour-son-anniversaire je me sentais énergisée. Du coup, le lendemain, quand il m’a proposé d’y retourner, j’ai accepté, et alors que j’en étais à me dire comme à chaque fois aux premières foulées que non, décidément, j’avais le souffle court, les mollets qui tiraient, et le jogging n’était décidément pas pour moi, il a eu la réplique qui a provoqué le déclic.

Tu sais, pour moi aussi, à chaque début de course, c’est difficile”.

Comment? Cet athlète qui court 20 kilomètres pour le plaisir et qui monte la montagne de Bueren en joggant (Liège RPS) devait aussi passer les 5 à 10 premières minutes de chaque jogging à se dire “allez, un pas devant l’autre, continue, ça va aller”? Ce taré sportif dévoué qui n’aime rien tant que le petit run du dimanche aprèm’ est aussi obligé de marchander avec son cerveau récalcitrant jusqu’à ce que les endorphines fassent enfin leur effet? De réaliser que c’était pareil pour tout le monde, et que ce n’était pas seulement une histoire de moi qui “ne suis pas faite pour courir, c’est comme ça”, ça a tout changé. Et au moment d’écrire ces lignes, non seulement j’enchaîne 45 minutes de course pour le plaisir, sans aucun bus hypothétique à attraper au bout du trajet, mais en prime, le dimanche matin, c’est moi qui lui dis qu’on se ferait bien une petite course avant le brunch. Et ouais.

Mes 3 conseils pour se mettre au jogging et s’y tenir?

1. Bien s’étirer avant et après

Avoir des jambes ultra douloureuses après chaque mini-course n’aidait certainement pas à me faire aimer la chose. Maintenant, je prends quelques minutes avant chaque jogging pour faire les séances d’étirement spécifiques “pré” et “post” conçues pour le Nike Training Club, et en 3 mois, pas une seule crampe à signaler.

2. Se fixer des (petits) objectifs à dépasser

La première semaine, c’était “courir 5 minutes d’affilée”, et même si j’étais un peu rouge et essoufflée après (oups), j’étais contente d’avoir atteint mon goal. Progressivement, je me suis dit “allez, aujourd’hui je cours 2 kilomètres”, “15 minutes sans s’arrêter ce matin”,... Et sans m’en rendre compte, mes petits 5 kilomètres matinaux sont devenus une habitude. Et je ne suis presque plus essoufflée (mais toujours rouge par contre, c’est la vie).

Il n’y a pas d’objectif “ridicule”, même si vous commencez simplement par vous dire “aujourd’hui, je cours 2 minutes”, ce sera toujours 2 minutes de plus que la veille.

3. Investir dans une tenue adaptée

Un bon soutien-gorge de sport, une tenue “respirante”, des baskets de running qui amortissent les chocs... Ça n’a l’air de rien, mais ça fait toute la différence, et c’est ça qui permet de continuer avec plaisir, un peu comme cette tenue qui vous fait sentir super sexy et que vous ressortez à chaque premier date ou votre robe spéciale “entretien d’embauche”: en enfilant votre uniforme de runneuse, vous devez vous sentir bien et avoir envie de bouger. Perso, après avoir frôlé l’infar’ en voyant le prix moyen d’une paire de chaussures de running, j’ai déniché des baskets accessibles et ultra confortables.

Bonus: trouvez ce qui vous aide à vous vider la tête. J’avais d’abord essayé l’app’ Nike Running, mais avoir une voix qui m’interrompait tout le temps et me rappelait que j’étais en train de courir me rappelait constamment aussi que j’étais en train de souffrir. Si, comme moi, vous avez besoin de faire le vide pour pouvoir vraiment profiter de votre course, l’app’ Runtastic d’Adidas est parfaite: elle comptabilise votre vitesse et la distance parcourue (ainsi que les calories brûlées) mais ne vous interrompt que pour annoncer chaque nouveau kilomètre franchi, et affiche un bilan détaillé en fin de jogging. En plus, elle est tout à fait compatible avec Spotify et vous permet donc d’écouter playlists et podcasts pour rythmer vos foulées. Rendez-vous sur la route?

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