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Dormir avec votre enfant n’a pas d’impact négatif sur sa santé mentale

Justine Rossius

Le “co-dodo” ou le fait de dormir avec son enfant a souvent mauvaise presse. Pourtant, selon un praticien britannique, dormir avec sa progéniture n’aurait aucun impact négatif sur sa santé mentale.


 

C’est plus fort que vous: vous regardez “La Reine des Neiges” dans votre lit avec votre tête blonde et elle finit par s’endormir dans vos draps. Souvent, vous culpabilisez, car cette pratique est plutôt controversée! Pour certains, le co-dodo (terme officiel) ou “family bed” chez les Américains, aurait comme conséquence d’entraîner un manque d’indépendance chez l’enfant, une fois devenu adulte. Il serait aussi désastreux pour l’intimité des parents, et obligerait ces derniers à faire l’amour ailleurs que dans le lit conjugal.

 

Faciliter l’allaitement et le sommeil


Pour d’autres, il serait un excellent moyen de faciliter l’allaitement et de veiller sur un enfant trop immature pour être livré à un sommeil solitaire. C’est cette dernière théorie qui est défendue notamment par Thine Thevenin, une ancienne animatrice de la Leche League, dans son livre “The Family Bed”. Selon le Dr Yoni Schwab, interrogé sur le site parents.com, roupiller avec son enfant n’aurait aucun impact négatif sur sa santé mentale. Mieux encore: cette pratique permettrait de favoriser une bonne qualité de sommeil chez l’enfant.

 

Un sevrage progressif


Inutile donc de culpabiliser prochaine fois que votre bambin se réveillera à vos côtés. Il faudra juste, au moment opportun, se poser la question du sevrage. Selon Claude Halmos, psychanalyste interrogé par le magazine “Psychologie”: “Le sevrage se fera progressivement, avec des périodes temporaires de régression, comme pour toutes les autres fonctions biologiques en développement chez l’enfant (le contrôle des sphincters, le nombre d’heures tolérées en voiture, etc.). Un enfant de 10 ans a besoin de son propre espace. Un enfant de 4 ans, moins. Un nourrisson, pas du tout. A un moment, entre la naissance et la prépuberté, chacun fait la demande de son territoire à lui, et il est important d’y répondre. Un jour, tout naturellement, ou sous l’impulsion des parents, l’enfant choisit d’aller dormir dans sa propre chambre.”

 

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