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© Getty Images

Les cas de chlamydia pourraient connaître un pic cet été

Justine Rossius
Les observations sur les taux d’infection proviennent des Etats-Unis, mais puisqu’il vaut mieux prévenir que guérir, on vous rappelle de sortir couverts.


 

Alors que l’obligation de porter le masque vient d’être levée dans une partie du pays, le préservatif, lui, fera toujours partie des protections à utiliser. Des scientifiques américains redouteraient actuellement une vague d’infections sexuellement transmissibles. Les cas de chlamydia et de gonorrhée surtout pourraient connaître un pic cet été, selon le site d’informations Scientifique Futurism, rapporté par Slate.fr.

Moins de dépistage, plus de contaminations


La raison d’une telle augmentation des maladies est assez logique : les scientifiques ont constaté que pendant la pandémie de Covid-19, les gens se sont moins faits dépister. Aux Etats-Unis, donc, les tests de dépistages ont atteint leur point le plus bas en avril 2020. Toujours selon les chercheurs à l’origine de cette étude, 26,4% des cas de chlamydia et 16,5% des cas de gonorrhée n’auraient pas été détectés du tout entre mars 2020 et juin 2020, ce qui a laissé aux IST tout le loisir de se propager. Ainsi, si les taux de dépistage ont considérablement diminué (de 40 % entre fin février 2020 et début avril 2020), les cas positifs eux, ont augmenté en passant de 4,7 % fin février à 5,9 % à la mi-avril pour la chlamydia.

En Belgique, les chiffres sont aussi inquiétants: Sida Sol a récemment alerté sur le fait que depuis le début de la crise sanitaire, les maladies et infections sexuellement transmissibles sont en augmentation parmi les jeunes Liégeois.

Les chiffres de Sida Sol sont inquiétants et montrent une augmentation des MST. Et notamment de la chlamydia, la plus répandue chez les moins de 25 ans.


Dans la cité Ardentes, des mesures viennent d’être prises pour palier ce phénomène: depuis le 21 mai, en plus des préservatifs déjà distribués gratuitement aux étudiants, les équipes de Sida Sol proposent des dépistages totalement gratuits. Cela se déroulera dans les locaux de la Maison des Adolescents (MAdo, située boulevard d’Avroy, 5).

 

Lire aussi: Qui m’a filé la chlamydia? Le podcast qui lève le voile sur les IST.

Protection et dépistage


Pour rappel, l’usage des préservatifs aide à prévenir la transmission de ces IST durant les rapports sexuels anaux ou vaginaux. Quant au dépistage, il se réalise via un frottis vaginal, anal et de la gorge et via un examen d’urine « premier jet ».

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