Si le sujet constitue encore un tabou en Belgique, les faits sont là: les banques de sperme belges manquent de dons pour assurer les stocks de paillettes de spermatozoïdes. Et cela se ressent d’autant plus qu’aujourd’hui, les banques étrangères font également face à des difficultés.
Voilà de nouveaux obstacles venus entraver la route de celles et ceux qui ont recours à la PMA. En effet, le prix du sperme explose littéralement en Belgique, sans assurance que la paillette de sperme délivrée assure une réussite. Et si cette pénurie de stock n’est pas neuve en Belgique, elle se ressent d’autant plus que les banques scandinaves souffrent également d’une offre moindre. La faute à qui, à quoi? À la crise sanitaire, mais également aux lois nationales rendant le parcours encore plus compliqué qu’il n’est déjà en la matière.
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Un sujet encore trop tabou
Le problème aujourd’hui est qu’on ne parle que trop peu du don de sperme. Et il y a plusieurs raisons à cela. Par exemple, les centres PMA ont l’interdiction d’encourager et de faire la publicité du don de sperme.
Aussi, si le don de sperme en Belgique est autorisé, il l’est uniquement sous couvert d’anonymat – et non-rémunéré de surcroît. Et malgré une série de propositions de lois pour lever cette restriction, notre plat pays ne semble pas enclin à suivre les autres pays européens qui ont déjà reconsidéré la question. Autant d’éléments qui font du don de sperme un sujet encore tabou, et qui possède, pourtant, son importance pour de nombreuses personnes, aujourd’hui plus que jamais.
Source: Le Soir
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