5 infos insolites sur les éternuements
Les éternuements font partie intégrante de notre existence, voire, comme en cette saison, de notre quotidien. Mais, si on y est confronté depuis la naissance, force est de constater qu’on n’en sait habituellement assez peu sur leur fonctionnement. La preuve par cinq faits insolites.
Il y a ceux qui en font d’extrêmement bruyants et d’autres d’ultra discrets, presque en s’excusant. Certains les cumulent en cinq ou six d’affilée ou tentent au contraire d’étouffer tout bruit. Si chacun “atchoume” à sa manière, les éternuements eux sont universels de par leur fonctionnement et leur but. Et ceux-ci sont plutôt insolites.
Pourquoi éternue-t’on?
La question semble basique... jusqu’à ce qu’on tente d’y répondre. Les éternuements sont en fait un processus lié au système de défense de l’organisme et visant à évacuer les impuretés présentes dans les voies respiratoires et le conduit nasal. Ils sont dû à l’irritation des nerfs trijumeaux, des terminaisons nerveuses crâniennes. Lorsque celles-ci sont stimulées, elles envoient une information entrainant l’éternuement.
Mais, selon des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie aux USA, cette explosion sonore et respiratoire irrépressible ne se contenterait pas de chasser les particules et autres saletés, mais agirait comme une fonction de secours et de maintenance du système respiratoire. Provoquer une surpression à l’intérieur des poumons et l’expiration brutale de l’air par le nez, amènerait celui-ci à être redynamisé et comme redémarré.
Impossible d’éternuer les yeux ouverts. Vraiment?
Beaucoup répondront catégoriquement qu’il est impossible de conserver les yeux ouverts lorsqu’on éternue. Un principe corroboré par une légende urbaine maintes fois entendues et disant qu’il s’agit d’une protection de l’organisme car, le processus de sternutation (terme clinique de l’éternuement) est si violent que sinon les yeux nous sortiraient des orbites. Mais, n’en déplaise aux fans de gore, il n’en n’est rien et la raison qui amène à fermer les yeux lorsqu’on atchoume est bien moins spectaculaire. Il s’agit en fait seulement d’un réflexe involontaire du corps. Et, avec un peu de concentration, il est tout à fait possible de garder les yeux ouverts.
Mais...
Reste encore à être certain·e d’en avoir vraiment envie. Si la vitesse d’un éternuement n’est pas de 350km/h comme le prétendait une étude réalisée au milieu du 20ème siècle, elle atteint malgré tout 16 à 50km/h et peut au passage projeter microbes et fluides jusqu’à 9 mètres de distance. Autant dire qu’on n’est plus sûr que cela vaille le coup d’œil.
Un mécanisme qui se met au repos
L’on a déjà tous·tes été réveillé·e·s en pleine nuit par une quinte de toux mais il serait impossible de l’être par un éternuement. Certains de nos muscles sont en effet désactivés pendant le sommeil. De même, le seuil de sensibilité de la muqueuse nasale est diminué. Et si vraiment le besoin devait être irrépressible à cause d’un virus ou d’une qualité d’air particulièrement mauvaise, vous seriez d’abord tiré de vos rêves avant de ressentir l’envie d’éternuer.
Mieux vaut ne pas se retenir
On l’admet, éternuer n’est pas particulièrement gracieux, d’autant plus lorsque nos atchoums ressemblent à une explosion violente plutôt qu’à un discret reniflement. Mais, même s’ils tombent à un moment peu opportun, mieux vaut éviter d’essayer de les empêcher. Etant produits par une surpression, celle-ci peut alors parcourir les sinus dans l’autre sens et dans des cas graves, causer une déchirure de la gorge ou percer un tympan. On parle bien sûr de situations extrêmes et rares, mais dans le doute, préfèrera un moment de gêne et d’absurde à un risque de blessure idiote.
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