On est tellement conditionnées à attendre de la lingerie qu’elle camoufle et sublime qu’on en viendrait à hyperventiler au moindre pli de peau accentué par le soutien-gorge. Un carcan que Michaela Stark brise un sous-vêtement à la fois, à l’aide de ses créations qui transforment les bourrelets en oeuvres d’art.
Que celle qui n’a jamais angoissé à l’idée que son soutien-gorge forme un petit bourrelet de peau dans le dos (“non mais regarde, tu me jures qu’on ne le voit pas à travers mon haut?!”) nous jette la première bralette. Pour toutes les autres, nul doute que la lingerie imaginée par Michaela Stark fera l’effet d’une véritable libération, tant la créatrice australienne sublime le moindre recoin du corps féminin depuis son atelier parisien. Une démarche approuvée par Beyoncé herself, excusez du peu.
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Michaela Start, de Big Girls Don’t Cry à Beyoncé
À l’origine de son projet tout en poésie et sensualité, son expérience d’ado voluptueuse dans une petite ville australienne où le seul magasin qui vendait des sous-vêtements à sa taille s’appelait Big Girls Don’t Cry (Anymore). Et pourtant, à chaque fois que j’y allais, j’avais envie de pleurer, confiait à Dazed la créatrice qui a alors décidé de se lancer dans la confection de lingerie pensée pour accentuer les formes féminines.
Rubans, corsets et baleines découpent le corps et créent volontairement des plis de peau exagérés, pour mieux sublimer ce gras qu’on refuse de voir. Inspirée par les parties de son corps qu’elle a longtemps voulu cacher, Michaela Stark a su séduire Beyoncé avec son approche décomplexée, ses créations ayant été portées par Queen B dans le clip de la chanson Apeshit ainsi que dans l’album visuel Black is King.
Prochaine étape pour la créatrice de lingerie? Une expo de ses oeuvres, que l’on admire en attendant d’en savoir plus sur la date et le lieu sur son site internet ainsi que son compte Instagram.
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