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© Woman examining a pair of pants while shopping for clothing in boutique shop

La France va introduire des notes environnementales sur les vêtements

Justine Rossius

C’est en France que ça se passe: le gouvernement travaille avec les acteurs de l’industrie fashion pour pouvoir proposer des notes environnementales sur les vêtements.


Le gouvernement français a entrepris un travail pour réduire l’impact de l’industrie de la mode sur l’environnement. Il travaille actuellement avec les acteurs du milieu, sur une note qui serait attribuée à chaque vêtement en fonction de son empreinte carbone. Une sorte de Nutri-score environnemental en quelque sorte, et pour les vêtements, qui punirait les mauvais élèves d’une note E et attribuerait l’excellente note de A aux bons élèves. La note sera accompagnée d’un logo représentant une planète bleue. Si ça se concrétise, l’idée serait que ces notes soient obligatoirement apposées sur les habits neufs vendus en magasin. Un petit coup d’œil à l’étiquette pourrait dissuader certains achats compulsifs et nous aider à faire les bons choix en matière d’écologie.

 

Neuf critères


Début février, plusieurs acteurs de la mode (notamment H&M ou LVMH) se sont réunis au ministère de la Transition écologique et solidaire pour affiner les critères d’évaluation de cette note environnementale et leurs travaux devraient se poursuivre pendant à peu près 18 mois. Pour le moment, on sait que le note passera au crible neuf critères : émissions de gaz à effet de serre, impact sur les ressources énergétiques, impact sur les ressources minérales, consommation d’eau, toxicité aquatique, eutrophisation, acidité dans l’eau, pollution photochimique et impact sur la biodiversité. Le détail de tous ces critères devra être accessible sur le site web de chaque marque. La démarque est essentielle et nécessaire quand on sait que l’industrie textile reste le deuxième secteur le plus polluant au monde, soit juste après celui des hydrocarbures. En Belgique, par contre, l’application d’une telle mesure dépendra du positionnement de l’Union Européenne après que la France ait inauguré le projet. On croise les doigts!

 

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