À l’échelle internationale, la Française jouit d’une image quasi mystique de séductrice à l’allure folle et à la taille fine malgré la baguette beurrée. Sauf qu’à domicile, les Françaises ne sont pas tendres avec elles-mêmes: une étude Ifop qui vient d’être diffusée révèle ainsi qu’elles seraient les plus critiques d’Europe envers leur physique.
L’étude, réalisée en avril dernier auprès de 5 026 femmes, s’intéressant au poids mais aussi et surtout aux complexes des femmes en Italie, en Espagne, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Verdict: à peine 22% d’entre elles s’estiment « jolies », soit le taux le plus faible des pays étudiés et quasiment deux fois plus faible que celui observé chez les Italiennes (39 %). Faire preuve de bienveillance envers soi-même serait-il l’apanage des femmes du Sud? En tout cas, en France, le degré d’autosatisfaction à l’égard de son physique est plus fort chez les habitantes du pourtour méditerranéen (ex : 28% en PACA). Autant dire que si c’est lié au taux d’ensoleillement, en Belgique, c’est mal parti.
Et le poids alors, quel rôle joue-t-il? “L’impression d’être une femme plaisante est particulièrement forte dans les catégories de la population féminine les moins affectées par des problèmes de surpoids, à savoir les jeunes, les femmes ayant un capital social, financier ou culturel supérieur à la moyenne ou encore celles résidant dans les villes centre et les banlieues aisées des agglomérations”.
Le lien entre l’IMC et la beauté perçue est encore plus net lorsqu’on compare la proportion de femmes se jugeant jolies chez les femmes ayant une corpulence inférieure à la normale (40%) et les femmes en situation d’obésité (10%).
Et l’étude de révéler également que moins on a confiance en soi sur le plan physique/esthétique, plus on aurait tendance à survaloriser la beauté de son conjoint par rapport à la sienne.”C’est aussi en France que la proportion de femmes jugeant leur partenaire plus beau qu’elle est la plus élevée (29%, contre 24 % moyenne dans les pays étudiés), notamment chez celles ne se jugeant pas jolies (57 %)”.
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