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““Cher moi, je t’aime””: Sophie, 31 ans, écrit à son corps

La rédaction

50% d’entre nous rêvent d’un poids différent et à peine 10 % sont vraiment fières d’elles au quotidien, selon notre enquête sur l’estime de soi. S’aimer soi-même n’est pas facile, mais c’est si beau quand ça marche ! C’est pourquoi Flair partage des lettres d’amour de lectrices à elles-mêmes.

Cher moi, je t’aime


Tu es déjà tombée bien bas. Tu étais au fond du trou. La période la plus sombre de ta vie ? Celle qui a suivi le décès de ta maman. Avec elle, tu as aussi perdu une partie de toi. Le puzzle ne pourra plus jamais être complété. Il t’arrive de te demander : « Où en serais-je aujourd’hui si maman était toujours là ? » Tout ce que tu aimerais, c’est pouvoir revenir en arrière, remonter le temps. Tu n’oses pas toujours te l’avouer. Parce que tu ne peux rien y changer. Alors, tu te remémores vos souvenirs ensemble. Ils ont tant de valeur à tes yeux. Tu t’étonnes parfois d’arriver à être heureuse. Ne doute pas de toi. Le bonheur ne se commande pas. Pour personne. Tu ne t’enflammes jamais. Car, la vie est loin d’être parfaite et elle n’a pas toujours été tendre envers toi. Tu t’accroches à tout ce que tu as déjà réussi à surmonter, à ce que ton entourage t’a apporté, aux rêves que tu vas réaliser. Tu ne te focalises pas sur l’avenir. Tu n’en attends rien. Tu as appris à vivre au jour le jour, à profiter de chaque instant.

Chaque jour est un nouveau départ, un nouveau dé , une nouvelle chance à saisir.

Je suis fière de toi, sois fière de toi. Tu peux l’être. Pour un tas de raisons. Tu es une battante, tu oses te lancer dans l’inconnu, même si cela te coûte cher. Tu te souviens ? Cette randonnée de 100 km ? Tu as atteint ton objectif et deux fois en plus ! Durant ces marathons, tu as toujours tenu bon. Même lors de celui de New York. Y participer était l’un des plus grands rêves de ta maman. À chaque fois que tu évoques ces expériences, un large sourire apparaît sur ton visage. Tu as confiance en toi. Tu dis souvent que ces marches, ces courses, qui t’ont demandé tant d’efforts, t’ont aussi rendue plus sereine. Je te comprends et c’est ce que j’admire le plus chez toi. Lors d’une marche, ta propre compagnie te suffit, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Tu en es consciente et cela me rassure. Ces moments précieux, tu arrives à en profiter. Et c’est justement pour cette raison que tu ne dois pas envier les autres. Ne jalouse pas ces gens qui, lorsqu’ils sont en groupe, arrivent à s’affirmer, à parler plus fort que les autres, qui assument le fait qu’on puisse les aimer ou les détester. Sache que, toi aussi, tu as le droit d’être qui tu es, de faire ce que tu veux. Tu ne dois pas absolument rentrer dans le moule, chercher à ce que l’on t’aime à tout prix.

Ce qui compte, c’est de t’aimer toi-même.

Moi, je t’aime.

Sophie

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