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““Cher moi, je t’aime””: Marthe, 19 ans, écrit à son corps

La rédaction

50% d’entre nous rêvent d’un poids différent et à peine 10 % sont vraiment fières d’elles au quotidien, selon notre enquête sur l’estime de soi. S’aimer soi-même n’est pas facile, mais c’est si beau quand ça marche ! C’est pourquoi Flair partage des lettres d’amour de lectrices à elles-mêmes.


 

Cher moi, je t’aime


Qu’aimes-tu chez toi ? Il y a quelques années, tu n’étais pas capable de répondre à cette question. Tes cuisses étaient trop grosses, tes mollets trop épais, tes yeux de travers et ton nez comme une patate. Ce n’était pas tes propres mots, mais ceux de méchants enfants. Et tu les as crus.

Ça te rendait fragile et vulnérable, alors que tu aurais juste voulu être aimée. Mais entre-temps, tu as grandi. Et tu as mûri. Tu ne veux plus être quelqu’un d’autre parce que tu as compris que tu étais déjà quelqu’un : toi-même. Et finalement, ça te rend heureuse. Pourtant, je te vois encore lutter.

Par moments, tu redeviens cette petite fille qui se trouve bête. Cette adolescente qui doute encore de la vie et d’elle-même. Dans ces moments-là, je remarque que tu cherches encore une approbation, quelqu’un pour confirmer ta valeur.


Je veux te donner cette approbation, même si tu ne l’acceptes pas toujours. C’est pour ça que, je te le répète : tu es bien. Mieux que bien. Tu es bien comme tu es. J’ai l’impression que tu voudrais être toi-même, avec tout le monde, à tout moment et n’importe où. Mais j’ai aussi l’impression que tu ne sais pas toujours comment t’y prendre. Il y a cette énergie, cette partie de toi qui veut sauter partout et être entendue. Et puis, il y a ce côté plus calme, ta propre bulle qui souvent, te suffit. Et tu trouves compliqué d’être ces deux facettes à la fois, comme si ces extrêmes ne pouvaient pas coexister dans une seule et même personne.

C’est pourquoi parfois, tu choisis de ne montrer qu’une partie de toi-même aux autres. Tu le fais surtout pour que les autres t’acceptent plus facilement, qu’ils ne te trouvent pas bizarre. Mais à chaque fois que ça arrive, une partie de ta personnalité me manque. J’ai une question à te poser. Qui t’impose cette limite : toi-même ou les autres ?

Je sais que c’est parfois compliqué de se sentir heureux, mais ce n’est pas forcément négatif. Cela signifie que tu vis ta vie en toute conscience, avec les pieds sur terre.


Je suis fière de toi, et tu n’as rien à faire de spécial pour ça. Le bonheur peut se trouver dans les petites choses du quotidien. Dans les bons jours, je sais que tu es capable de trouver ce bonheur en toi. Et rien que ça, c’est déjà réussir le combat le plus difficile qui soit.

Je t’aime,

Marthe


P.S. Tu voulais te sentir aimée. Alors pourquoi ne pas commencer avec toi-même? Tu as toutes les raisons de le faire.

Apprenez à vous aimer mieux avec nos articles SELF LOVE


 

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