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10 tics de nos parents qu’on n’a compris qu’à l’âge adulte

Kathleen Wuyard

On a beau avoir fait la grimace chaque fois qu’on a entendu “tu comprendras quand tu seras grand.e”, force est de constater que nos parents disaient vrai. Et qu’en l’occurence, plus notre gâteau d’anniversaire compte de bougies, plus on comprend leurs petites manies.

Et quand on dit “comprend”, on veut évidemment dire qu’on se surprend à les répliquer, parfois même pour le plus grand déplaisir de la génération d’après, à qui ont dit aussi “tu comprendras plus tard” sans que l’ironie du renversement de situation nous échappe.

La preuve en 10 tics.

1) La surveillance obsessionnelle des couvercles de Tupperware

Plus jeune, vous ne compreniez pas le problème quand vous en rameniez malencontreusement un sans son couvercle. Aujourd’hui, vous savez qu’il n’y a pas de pire supplice que de passer l’éternité à chercher à mettre un reste de nourriture de côté et à en être incapable parce que de manière magique aucun de vos Tupperware n’a de couvercle à sa taille. Et quand on dit “magique” on parle bien de magie aussi noire que les plus profondes ténèbres de l’enfer.

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2) L’angoisse de l’interrupteur resté allumé

“Tu crois que c’est gratuit l’électricité?”. En l’occurence, non, maintenant que c’est vous qui payez les factures, vous ne le pensez plus. Et vous vérifiez plutôt deux dix fois qu’une que tout est éteint avant de quitter une pièce: non seulement ni l’électricité ni l’eau d’ailleurs (“coupe le robinet quand tu te brosses les dents”) ne sont gratuites, mais elles se monnaieraient même plutôt à prix d’or. Dieu soit loué, on a inventé la 4G et vous ne devez plus vous préoccuper de la facture Internet – ni subir le bruit de l’ADSL qui se lance.

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3) Le rapport décomplexé au maquillage et à l’épilation

Ado, vous aviez une sorte de fascination horrifiée pour la tendance maternelle à ne s’apprêter que si nécessaire et vous faisiez une moue luisante de gloss à bille à l’idée d’un jour, comme elle, vous exhiber en short et débardeur dans le jardin, où un voisin aurait pu tout voir, avec une épilation vieille de deux semaines (ou plus) bien visible. Désormais, c’est pompon sur la tête, sans maquillage et en jog’ que vous faites vos courses au night shop et putain, que ça fait du bien. Tout comme la fourrure que vous laissez pousser OKLM sur vos mollets en hiver: plus de chaleur, moins d’électricité dépensée. Ah!

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4) L’obsession pour les siestes en vacances

Autre incompréhension totale de vos jeunes années: la manie parentale de multiplier les siestes en vacances alors qu’il y avait tellement de choses à faire et à voir, parfois même sans sortir du périmètre de l’hôtel. Maintenant, vous avez appris à vos dépens que la vie d’adulte n’est qu’une succession douloureuse d’obligations, factures et autres souffrances, et franchement, c’est épuisant. À vrai dire, à bien y repenser, ce qui vous étonne surtout c’est qu’ils n’aient pas siesté plus que ça.

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5) Le rapport décomplexé aux dates de péremption

Dingue comme quand on est la personne responsable du budget bouffe, on y repense à deux fois avant de jeter un pack de yaourt oublié (“oh mais enfin, la date n’est passée que depuis une semaine”) ou bien des fruits délaissés juste assez longtemps pour devenir mous et un peu alcooleux. Oui, ces mêmes fruits devant lesquels vous mimiez un haut-le-coeur il n’y a pas si longtemps que ça.

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6) Le frisson de la visite à la jardinerie

“On ne change pas, on met juste les costumes d’autres sur soi”, et en l’occurence, incroyable mais vrai mais vous portez désormais le masque au sourire béat qu’avaient vos parents quand ils vous trainaient à la jardinerie malgré le fait que clairement, ça vous faisait un peu mourir en votre fort intérieur. C’est qui qui saute comme un cabri du rayon extérieur (“Ensoleillement moyen, c’est super, ce sera si beau sur le balcon”) à celui de l’intérieur (“Ohlalala, mais ces plantes grasses!”)? Ben c’est vous tiens.

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7) L’absence totale de chill face à la procrastination

“Pourquoi reporter à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui?”. Longtemps, vous avez cru que c’était une question rhétorique. Jusqu’à ce que vous quittiez le nid et que vous réalisiez que désormais, personne ne serait plus là pour écoper votre fainéantise, et que les dimanches compta + vaisselle/nettoyage de la semaine + manne de linge qui déborde d’un mètre à gérer, en fait, c’est bof fun. Très très très très bof fun, même.

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8) Les préférences alimentaires pas fun pour un sou

Aaaah la vie d’adulte. La liberté. Pouvoir s’habiller/se maquiller comme on le souhaite, gérer ses horaires, manger ce qu’on veut. Enfin, en principe hein, parce qu’à l’âge adulte, votre estomac s’offre pour sa part la liberté de ne plus rien digérer correctement. Soudain, l’aphte obligée à la moindre orgie de sucrerie et le ventre gonflé comme en fin de grossesse pendant 36h post fast-food vous font penser que peut-être que vos parents tenaient un truc avec leurs assiettes hyper pénibles raisonnées. Pour le haro sur les sodas, c’est non par contre. Il faut bien vivre, merde.

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9) Les accès de rage face au manque d’initiative domestique

Plus jeune, vous aviez l’inverse du don d’ubiquité, soit la capacité à passer mille fois à côté d’une pile de linge à remonter/un lave-vaisselle à remplir/votre barda dans le chemin sans les voir. Flash forward une dizaine d’années plus tard et vous avez déjà eu envie de tuer houspiller votre tendre moitié pour le tiers du quart de votre audace de l’époque.

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10) Le mépris complet de la télé-réalité

Lolololololol. Sans rancune les parents, mais depuis qu’on a quitté le domicile familial, non seulement on ne s’est pas rangé à votre opinion sévère de la télé-réalité, qu’il s’agisse du quotidien des “Kardashians” ou de la “Star Ac'” mais en vrai, Netflix oblige, on en mate plus que jamais. Par contre, on mange aussi nos légumes sans rechigner, donc bon, tout n’est pas raté.

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