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© Instagram @bodyposipanda

Body Positive: pourquoi faut-il arrêter de se désidentifier des photos ““moches”” de nous

Camille Hanot
Camille Hanot Journaliste

Que celui qui n’a jamais supprimé une identification sur une photo “moche” de lui, sorte. On l’a tous déjà fait mais on devrait arrêter. Parce que comme, l’instagrameuse Megan Jayne Crabbe l’explique, accepter les photos prises à notre insu, c’est un pas dans le body positive.

Témoignage


Je me souviens d’un moment où le fait de lire “votre ami vous a tagué dans une nouvelle photo” me donnait mal au ventre. J’arrêtais tout et je me précipitais pour me désidentifier le plus rapidement possible.” Cette situation ne vous est pas inconnue? L’inverse serait étrange. Dans une société où tout semble parfait, notamment avec notre cher et tendre ami Instagram, comment ne pas vouloir l’être également? N’est-il pas normal que nous aussi voulions contrôler notre image? Megan Jayne Crabbe aussi, avant, redoutait les photos prises spontanément par les autres. “La seule version que je voulais que les gens voient de moi, c’était la version que j’avais soigneusement sélectionnée, éditée et que je croyais être la plus “flatteuse”” écrit-elle dans une récente et touchante publication sur Instagram.

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Ce temps là est révolu


Mais, aujourd’hui, Megan Jayne Crabbe dit “stop” à cette peur de l’identification et elle nous conseille de dire “stop” également. En publiant deux photos côte à côte, l’une qu’elle à minutieusement choisie et une autre prise sur le vif, l’instagrameuse affirme: “Ces deux photos sont moi. Le même jour. Dans les mêmes vêtements. Aucune ne me représente plus ou moins. Aucune n’est meilleure ou moins bien. Mais je sais, c’est dur de croire en soi.” Auteure de l’ouvrage à succès “Body Positive Power”, Megan continue sa réflexion et nous donne un conseil. “La prochaine fois que vous êtes face à une photo de vous, à la place de zoomer sur votre visage, d-é-z-o-o-m-e-r. Je veux que vous vous souveniez pourquoi la photo a été prise. Ce n’est certainement pas pour la couverture d’un magazine. Vous n’étiez pas censé ressembler à un mannequin. La photo a été prise pour capturer un moment. C’est tout. De quoi à l’air vos cheveux ou la taille de votre corps n’a pas d’importance. Rappelez-vous plutôt le moment précis. Rappelez-vous cette vue, cette odeur, ce sentiment, cette joie.”

Body Positive


Encensé en 2017, le mouvement Body Positive continue de plus belle en 2018. (Pour les ovnis, le body positive consiste à accepter son corps et affirmer qu’il existe plus qu’une beauté.) Et si cela risque d’être compliqué au début, Megan Jayne Crabbe voit juste, “accepter les photos prises sur le vif, c’est aussi (et surtout) du Body Positive. “Toutes les versions de vous méritent d’être vues” conclut-elle.

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