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Le nutri-score, le code de couleurs pour nous aider à acheter plus sain

Camille Hanot
Camille Hanot Journaliste

Certains emballages de vos produits alimentaires affichent déjà le “nutri-score” soit un système de classification nutritionnelle pour permettre aux consommateurs de faire des choix raisonnés. Une bonne ou une mauvaise idée?


A l’initiative du système “nutri-score” en Belgique, on retrouve Maggie De Block. En invitant les marques et distributeurs à apposer sur l’emballage de leur produit cette méthode de classification, la ministre de la Santé compte bien aider les consommateurs à adopter une alimentation plus saine. Concrètement, le “nutri-score” donne un note globale à un produit de – 15 pour les produits “les plus sains” à +40 pour les produits “les moins sains”. Ce score se transforme en une lettre de couleur sur l’emballage allant de vert foncé (A) à rouge foncé (F). Sur quoi se base le score? La teneur en sucre, en acide gras saturés, en sel, les calories, la teneur en fruits, légumes, fibres, protéines... En France, le système est déjà mis en place et l’association “Que Choisir” donne sur son site un exemple de la classification.

Pour ou contre?


Cet outil permettra face par exemple à l’étal des céréales petit-déjeuner de repérer d’un coup d’œil celles qui sont les meilleures pour la santé. Test-achat se félicite d’ailleurs de la mise en place de cette classification nutritionnelle même si celle-ci n’est pas obligatoire. « Une signalétique orange ou rouge permet de prendre conscience qu’un aliment du quotidien n’est pas si bon qu’on peut le penser, ce qui peut amener à repenser sa façon de manger, » assure Stéphanie Bonnewyn (Test Achats) cité par lesoir.

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Certains professionnels de la santé ne voient pas l’arrivée de ce “nutri-score” de la même façon. Un, comme il est “volontaire”, de nombreuses entreprises risquent de ne pas apposer le “nutri-score” sur leurs emballages. Deux, c’est un outil trop “simplismes”. “Deux consommateurs distincts peuvent avoir des besoins totalement différents en termes d’alimentation. Les informations figurant sur l’étiquette doivent être mieux adaptées aux besoins individuels, comme c’est le cas par exemple avec les apports journaliers de référence” explique le porte-parole de la Fevia, Nicholas Courant et cité par l’Avenir. Trois, il manque de nuances. « En effet, le système ne tient compte que de l’ensemble des sucres, sans opérer de distinction entre sucres naturels et sucres ajoutés. Cela pose aussi un problème d’information pour les yaourts avec fruits. » estime Nicolas Guggenbühl, diététicien et professeur à l’Institut Paul Lambin (Haute école Léonard de Vinci), cité par lesoir.

Il n’empêche que pour tous les consommateurs qui achètent sans même regarder l’étiquette d’un produit, un code de couleurs peut être une véritable aide et une première approche pour se questionner vis-à-vis de son alimentation.

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