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Le 7ème continent, ce désastre écologique que l’on ne peut continuer à ignorer

Barbara Wesoly

À l’école, on nous a appris qu’il existait six continents sur terre: l’Asie, l’Afrique, l’Amérique Nord, l’Amérique Sud, l’Europe, l’Océanie et l’Antarctique. Mais ces bases géographiques sont désormais mensongères, depuis la création d’un septième continent. Un territoire de plus 3.43 millions de km², uniquement constitué de plastique, aux effets dévastateurs et hautement symbolique de la catastrophe écologique se déroulant sur notre planète.


On l’appelle le Vortex du Pacifique ou encore le 7ème Continent. Et il possède une carte d’identité glaçante. Une superficie d’un tiers de la taille des États-Unis. 6 fois plus grande que celle de la France, et s’étalant sur 30 mètres de profondeur. Dans son sillage, aucune promesse de découverte de terre vierge et méconnue pour les amoureux de voyage et explorateurs de tous bords. Mais l’augure d’un immense désastre environnemental. Il est en effet une création purement humaine, causée par un amas de déchets flottants dérivant dans les eaux du Pacifique Nord et s’amassant sans fin, poussé par les courants marins.

Le résultat de 70 ans de gaspillage


Depuis les années 50, on estime à 9 milliards de tonnes, la quantité de plastique à avoir été produite. 400 millions de tonnes par année. Dont près de 80% fini en déchets, dont un nombre tout aussi hallucinant dans les océans. Sacs, bouteilles, filets, pailles ou encore gobelets composent ainsi près de 90 millions de tonnes polluants les mers. Des chiffres qui peuvent sembler inimaginables, mais s’exposent désormais à la vue de tous, en une gigantesque fresque de déchets, véritable bouillon où massèrent des microplastiques, comme des conglomérats géants et qui détruit faune et flore sous marine sur son passage.

 

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Le 7ème continent a été découvert en 1997, par l’explorateur et océanographe Charles Moore, au retour d’une course à la voile entre Honolulu et Los Angeles. “Jour après jour, je ne voyais pas de dauphins, pas de baleines, pas de poissons, je ne voyais que du plastique”, expliquait-il ainsi au journal Le Monde. Mais près de 25 ans plus tard, si sa découverte a suscité une prise de conscience écologique pour certains, elle n’a pas pour autant cessé de croître. Et n’est plus un cas unique aujourd’hui. On compte désormais en effet quatre autres plaques, plus petites mais tout aussi polluantes, véritables poubelles maritimes, se déplaçant dans le Pacifique Nord, le Pacifique Sud, l’Atlantique Nord et Sud et l’océan Indien.

 Sauver le monde de la noyade


De multiples organisations se mobilisent pour tenter de récupérer ces déchets et réaliser des campagnes de ramassage. C’est le cas de du Project Kaisei ou encore de l’Expédition 7ème Continent. Alors qu’en parallèle associations et scientifiques ambitieux, comme The Ocean Cleanup, recherchent des méthodes novatrices pour développer et améliorer la filiale de recyclage du plastique. Mais d’ici à ce que des solutions révolutionnaires soient véritablement créées, le principal recours demeure l’information et surtout la prévention. Une consommation (plus) responsable de ce matériau présent dans chaque espace du quotidien, en favorisant les contenants réutilisables, le vrac et les emballages moins polluants ou compostables. Mais aussi le rappel constant de l’impact du temps, véritable bourreau écologique. Entre 100 et 1000 ans pour que disparaisse toute trace d’une bouteille plastique jetée dans la nature. 400 ans pour un sac. 500 ans pour un gobelet. Agir, avant que la faune et la flore soient submergées et irrémédiablement polluées. Et avant que l’humanité n’ait plus aucun moyen de sortir la tête hors de l’eau.

 

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