Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…

La couleur rose du jambon synonyme de risque de cancer

Barbara Wesoly

À l’heure ou les enquêtes et les études sur les risques de cancer liés à la charcuterie de supermarché se multiplient, il est plus que jamais tant de reléguer au placard nos idées préconçues sur la fiabilité et l’apparence de ces aliments que nous consommons au quotidien.


Notre regard, un poison pour notre organisme. Ou quand la couleur prétendument saine d’un jambon ou d’un saucisson endort notre vigilance mieux que toutes les campagnes publicitaires. Dans l’imaginaire collectif, il faut penser rose. Signe de fraîcheur, de bonne santé et de qualité, la teinte favorite de Barbie serait celle à privilégier au rayon charcuterie. Et celle qui trône fièrement sur toutes les photographies des paquets de jambon, qu’ils soient à l’os, cuit à l’étouffée ou encore fumé. La couleur surtout de la poudre aux yeux.

Les E de tous les dangers


Avec son livre Cochonneries, Guillaume Coudray, réalisateur de films et documentaires, notamment à l’origine du reportage sur les charcuteries de l’émission Cash Investigation de France 2, démontre une nouvelle fois toute la dangerosité des charcuteries de grands magasins. Après 5 ans de recherches, il dénonce deux additifs, sur la liste des ingrédients de presque tous les jambons de supermarché, le nitrate de potassium et le nitrite de sodium, respectivement E 250 et le E 252, et responsables de la teinte rose de ceux-ci.

Tromper les acheteurs


Dans une vidéo explicative réalisée pour le Nouvel Obs, l’auteur l’affirme sans détour. “Les industriels nous mentent en prétendant ces conservateurs ajoutés pour protéger le consommateur et conserver la fraîcheur des aliments.” Et explique que ceux-ci servent en réalité à accélerer la préparation des charcuteries, de manière à en augmenter la production et les bénéfices. Avec un résultat dévastateur et une dangerosité irrefutable puisque

depuis fin 2015, les charcuteries sont classées dans la catégorie 1 des substances cancérogènes, la plus haute de toute. Et sont les seuls aliments à s’y trouver.

Pas végétarien pour autant


Guillaume Coudray ne pousse ni à la paranoïa ni à l’arrêt de la consommation de viande mais rappelle que la véritable couleur d’un jambon est grise ou blanche et appelle à l’arrêt total de l’achat des charcuteries de supermarchés, les deux additifs étant aussi notamment ajoutés aux saucissons sous vide et saucisse knacks et le E250 présent également dans les filets de poulet et de dinde. Il incite dès lors à choisir des produits artisanaux et locaux, dont on est sûr du traitement.

Parce qu’un jambon, c’est à la base seulement du porc et des épices. Et pas la somme d’une dizaine d’arômes, d’antioxydants et de conservateurs. Et qu’il est vital de s’en rappeler.

 

On reste informé:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires