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© Getty

Le magazine ““Elle UK”” nous offre la couverture de l’année contre l’homophobie

Manon de Meersman

Pour accueillir l’année à venir, la version britannique du magazine “Elle” a choisi de célébrer l’homosexualité à travers une couverture présentant deux femmes, la mannequin Aweng Ade-Chuol et son épouse Lexy, en train de s’embrasser. Un cliché splendide, qui se veut lutter contre l’homophobie.


Cette Une remplie de symbolique pour la lutte des droits des personnes LGBTQI+ a été capturée par le duo de photographes Meinke Klein. Elle nous livre non seulement un message important à propos de l’inclusivité, mais également un témoignage poignant à propos des commentaires haineux et homophobes reçus par Aweng Ade-Chuol, qui a été jusqu’à être la cible de menaces à cause de son orientation sexuelle.

 

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Une année difficile à bien des égards


Aweng Ade-Chuol est sud-soudanaise et a grandi au Kenya. Lorsqu’elle a 7 ans, elle émigre avec sa famille à Sydney, ville où elle sera repérée comme mannequin 9 ans plus tard. Aujourd’hui, elle vit à Londres avec son épouse, Lexy. Âgée de 22 ans seulement, elle raconte comment cette couverture symbolise la liberté à ses yeux, mettant un point final à cette année difficile qui vient de s’écouler.

Nous nous sommes mariées et le monde entier, littéralement toute ma communauté, espérait ma mort en un sens… Quelques mois plus tard, j’ai fait une tentative de suicide”,


explique la jeune femme au magazine Elle. C’était absurde, parce qu’inconsciemment, je sentais que j’étais épuisée par notre mariage. C’est toujours un débat qui a lieu en ce moment : ‘Comment ose-t-elle épouser une femme ?’ On ne peut pas contrôler ce que disent les gens, il y avait des journaux et des tabloïds au Soudan… C’était tout un truc, poursuit-elle. Moi, de mon côté, je me disais : ‘Vu le climat politique actuel, vous pensez vraiment que mon mariage est ce qu’il y a de plus important dans votre vie en ce moment ?’ C’était démoralisant parce que c’était le plus beau jour de ma vie et qu’ils ne m’ont pas laissé en profiter”.

 

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Pour la jeune femme, 2020 s’est dessiné comme une année bien difficile à des égards. “Je suis quelqu’un qui aime le spectaculaire et 2020 ne m’a pas permis d’être spectaculaire. L’année 2020 a volé la vedette mais maintenant, c’est mon tour”. Grâce à ce shooting, Aweng Ade-Chuol reprend le contrôle de sa vie ainsi que de son bonheur, et signe par la même occasion une démarche admirable dans la lutte contre l’homophobie, notamment vis à vis de son pays où le mariage homosexuel est formellement interdit.

 

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