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Ces phrases que l’on s’apprête psychologiquement à entendre à Noël (et qu’on déteste)

Manon de Meersman
Ce moment gênant, nous l’avons tous vécu. Vous savez, lorsque vous vous trouvez à table avec la famille et que certains membres vous lancent des questions terriblement gênantes auxquelles vous n’avez absolument aucune envie de répondre.


 

Que les membres de notre famille se sentent à l’aise de poser des questions qui mettent inconfortables, ça fait un peu partie du jeu à Noël, non? Pourtant, aussi normales qu’elles puissent paraître de prime abord, ces questions ne sont pas vraiment utiles (ah bon, vraiment?). En effet, des experts ont relevé l’importance de faire attention aux questions que l’on pose lors des repas de famille.

Les commentaires bien intentionnés de la famille proviennent généralement d’une préoccupation sincère pour notre bien-être et notre avenir. Ils peuvent couvrir toute une série de sujets, allant de ce qui semble coincé dans le passé au présent et surtout à, ce qui concerne l’avenir


a expliqué David Strah, un psychothérapeute de Los Angeles. Certaines phrases peuvent donc être bienveillantes, mais causent au final plus de dégât qu’autre chose. Des experts partagent une série de ces questions, en proposant des alternatives davantage significatives et moins embarassantes.

“Ben alors, tu n’es pas en couple?”/”Où est passé un tel/une telle?”


Argh, cette question qui pique! Nous sommes dans une société et dans une culture où l’on s’efforce de tout relier au romantisme et de facto, de voir l’autre en couple. Poser ce genre de questions, c’est parfois aller titiller des souvenirs qui font mal et qui ne sont pas super agréables, même si ça part d’une bonne intention. Dans ces cas-là, il vaut mieux parler de la situation en général, demander ce qu’il en est de l’avenir de manière globale, plutôt que cibler la partie romantique.

“Et quoi, à quand le mariage?”


Ginger Poag, psychothérapeute clinique agréé à Brentwood, explique que la personne qui pose cette question cherche simplement à s’intéresser à vous et à où vous en êtes dans votre vie. Sauf que lorsqu’elle pose cette question, la personne ne sait peut-être pas si ça va ou non dans votre couple.

Il s’agit d’un domaine délicat et de nombreuses personnes préfèrent garder le secret sur leurs relations, alors faites preuve de prudence


recommande-t-elle. Plutôt que de poser cette question, elle suggère plutôt de demander comment se porte le partenaire, pourquoi il est absent à la table, etc. Aussi, il ne faut pas avoir peur de dire clairement les choses, soit: je n’ai pas envie de parler de ça.

“Tu as perdu/pris du poids, non?”


Lorsqu’il s’agit de perte de poids, c’est plutôt flatteur, surtout lorsqu’on fournit les efforts pour que ça se remarque. En revanche, la prise de poids, ça l’est moins, hein? La directrice du Renfrew Center for Eating Disorders, Chelsea Woodard, suggère plutôt de dire à la personne qu’elle a l’air heureuse et lui demander ensuite les raisons de son épanouissement.

“Pour quand sont prévus les enfants?”


Arghhh bis. Cette question est tout aussi, si pas plus, fâcheuse que celle du mariage. Comme si il était obligatoire d’avoir des enfants, d’en désirer et même, de les planifier. Selon Tracy Dalgleish, psychologue clinicienne et thérapeute de couple en Ontario, la difficulté de cette question tient au fait qu’elle place des normes et des attentes sociétales sur quelqu’un. Il vaut mieux l’éviter car elle met une certaine pression sur le couple/la personne qui reçoit la question.

Certaines personnes ne veulent tout simplement pas d’enfants. D’autres (beaucoup d’autres) peuvent avoir des difficultés à tomber enceinte. Certaines personnes le souhaitent, mais n’ont pas les moyens de le faire. Créer une famille n’est pas aussi simple que cette question le laisse croire


rapporte le Huffington Post à ce sujet.

“T’es sûre/sur de vouloir reprendre une assiette?”


Non mais, oh. Si on a envie de se reprendre une assiette, on s’en reprend une... Bien sûr qu’on est certain qu’on veut une autre portion, sinon on ne l’aurait pas dit ou fait, hein. Sans aucune surprise, “la science montre que l’humiliation et les commentaires critiques sont mauvais pour la santé psychologique d’une personne”, explique Fran Walfish, psychothérapeute famille et relations à Beverly Hills.

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Source: Huffington Post.

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