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Jeûne intermittent, So Shape, détox... Leçons de 6 mois passés à enchaîner les régimes

La rédaction


Si, pour une raison étrange, je décidais d’officialiser ma relation avec la nourriture sur Facebook, notre statut serait clairement “c’est compliqué”, signe d’un amour-haine de longue durée. Bien décidée à y remédier, j’ai entamé il y a six mois une quête du régime alimentaire parfait, celui qui me ferait du bien au ventre et à la tête. Bilan de six mois entre victoires et errances.


Confession: au-delà de toute révélation de Parfaita en mode “je veux être en accord avec moi-même, mon corps est un temple”, la démarche a aussi grandement été influencée par mon mariage, prévu pour 2021, et la volonté de me sentir super bien dans ma robe. Mais genre, vraiment, vraiment bien, pas cette extase illusoire résultant de deux semaines à m’affamer avant de partir en vacances parce que j’ai envie de me sentir légère dans mon bikini. Confession, bis: mon papa, médecin généraliste de son état, est aussi nutritionniste, mais plutôt que de faire appel à ses lumières, j’ai préféré procéder par essai-erreur et voir ce qui me faisait vraiment du bien. Papa, si tu me lis, désolée, c’était une montagne que je devais gravir seule. En plus, je n’avais pas envie de te détailler tout ce que je mangeais, tu serais horrifié de voir le bilan de mes crises de stress-eating. Mais je diverge. Six mois de régimes, cinq approches différentes, le bilan.

L’approche en douceur: Yazio

L'approche en douceur: Yazio

L’approche en douceur: Yazio

Parce qu’une pote avait tenté WW avec succès et en était ravie, c’est tout naturellement que j’ai décidé de me tourner d’abord vers une approche similaire, sans être tout à fait la même: je trouvais les recettes tristounettes, et le système de points complètement déconnecté avec la réalité. En furetant dans l’App Store, je suis tombée sur Yazio, une petite pépite qui permet non seulement de compter les calories de manière ultra simple (soit on entre l’ingrédient et sa quantité, si c’est un fruit ou un légume par exemple, soit on scanne directement son code-barre), mais aussi de trouver une mine d’inspiration de recettes saines, d’avoir une idée très précise de la quantité de protéines/glucides/graisses ingérée chaque jour et de se lancer des petits challenges, par exemple, 21 jours sans sucre raffiné, sans vin, sans soda... Le fait de voir le décompte aide à tenir, et je suis ravie de signaler que ça m’a permis à moi, l’accro au Coca Zéro, d’arrêter d’en boire. Bonus: on peut adapter les plans, par exemple, pour compter les calories mais réparties sur un planning de jeûne intermittent (spoile, je m’y suis mise aussi).

Facilité: 10/10
Compatibilité avec la vie sociale: 10/10 (au pire, on adapte sur le long terme après une “flingue” calorique)
Volonté nécessaire: 2/10 (sachant que le programme préconise un apport calorifique équilibré, et pas 800kcal par jour)

Plus d’infos ici

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La fausse bonne idée: la cure de jus

La fausse bonne idée: la cure de jus

La fausse bonne idée: la cure de jus

Dans la foulée de ma décision de me réconcilier avec la nourriture, le confinement est arrivé, juste après deux délicieuses échappées à Londres où, entre les marches interminables à travers la capitale et un tracking semi-rigoureux des calories, j’ai pu me faire plaiz’ sans avoir le sentiment ultra désagréable d’être ballonnée. D’ordinaire ultra débordés, on a profité de cette drôle de parenthèse imposée avec mon fiancé pour a) savourer pleinement la compagnie de l’autre, de préférence tout emmêlés avec chacun un bon livre en main et b) remettre notre vie en ordre. Une fois la cave rangée de fond en comble, la buanderie enfin transformée en bureau et le dressing optimalisé, on a décidé de tenter une cure de jus d’apparence plutôt délicieuse renseignée dans un de nos livres de cuisine. Verdict? Une première journée existante, une deuxième journée un peu boring à presser 100.000 fruits et légumes pour reboire les mêmes jus que la veille et une 3e journée d’enfer, à frôler la crise de nerfs à chaque scène de bouffe à l’écran. Bien que notre transit ait certainement été... chamboulé par l’expérience, la perte de poids express n’a malheureusement pas eu lieu. Beaucoup d’efforts pour rien, surtout qu’à s’affamer pendant trois jours, Chéri est tombé malade. Génial.

Facilité: 4/10 (Chiant à peler, salissant à presser)
Compatibilité avec la vie sociale: 0/10 (“Chouette l’apéro, par contre je prendrai mes petites bouteilles de jus et je baverai en vous regardant grignoter”)
Volonté nécessaire: 1000/10 (si Dieu avait voulu qu’on ne se nourrisse que de liquides, on n’aurait pas de dents)

L’approche qui divise: So Shape

L'approche qui divise: So Shape

L’approche qui divise: So Shape

Je n’avais absolument pas prévu de me laisser piéger par mes cookies Facebook, surtout après que 2019 se soit finie dans un torrent de bad buzz déversé sur le régime Comme J’aime, rappelant, si besoin est, que concevoir de vrais régimes équilibrés, c’est un métier (coucou papa) mais les jolies couleurs, les goûts alléchants et une offre intéressante ont eu raison de ma volonté. Hasard du destin: une de mes belles-soeurs venait également de s’en commander et a pu me conseiller sur les goûts délicieux et ceux à éviter. Après une première commande minime, j’ai restocké ma cave de drôles de petits berlingots, séduite par la facilité ainsi que par les goûts régressifs de la gamme. Un petit berlingot de mac’n’cheese qui goûte exactement comme ceux que je me faisais en festival, du blanc de poulet, une ration généreuse de légumes, et hop, un repas prêt en 10 minutes. Si Chéri ne m’a potentiellement pas encore pardonné le coup de la cure de jus, ici, il insiste pour goûter chaque plat (“miam, le risotto curry, on dirait un Aïki”) et me vole des coups de milkshake en douce, tandis que mon frère, à qui j’en ai filé un du goût de sa glace préférée, menthe-chocolat, valide aussi. Victoire.

Facilité: 8/10 (Verser la poudre, mélanger avec de l’eau, accompagner de fruits/légumes et protéines maigres)
Compatibilité avec la vie sociale: 8/10 (So Shape prévoit deux repas “berlingot” par jour et un repas libre, équilibré, certes, mais donc tout à fait compatible avec une vie sociale épanouie)
Volonté nécessaire: 8/10 (les préparations ne seront pas au goût de tout le monde, mais si elles vous plaisent, même pas vraiment besoin de volonté pour tenir le cap)

Niveau budget, compter 84la cure de 14 jours et 152la cure de 28 jours, avec à chaque fois un shaker et un guide en prime. Plus d’infos ici

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Le réflexe légèreté: le jeûne intermittent

Le réflexe légèreté: le jeûne intermittent

Le réflexe légèreté: le jeûne intermittent

Sans tomber dans les réflexes rédaction de filles gnignagnignagni, faut tout de même avouer qu’à la rédac’, on n’est pas les dernières à se refiler nos bons plans, entre adresses, mode et beauté. Si une bonne partie des Flairettes a cédé à l’appel de la cure de jus de céleri, j’ai passé mon tour, par contre, l’enthousiasme de mes copicollègues pour le jeûne intermittent a été difficile à résister et je me suis lancée. Concrètement, je mange entre 12h30 et 20h30, c’est tout, et c’est étrangement simple à respecter. J’ai adapté mon compteur de calories Yazio pour qu’il le prenne en compte, je fais mon jogging le matin à jeun dès que je me réveille, je bois beaucoup d’eau et... mon ventre a dégonflé. Ravie, je suis, d’autant que j’ai la chance de partager ma vie avec quelqu’un qui s’en tamponne complet du petit-dèj’ et m’apporte donc un soutien précieux sans le vouloir.

Facilité: 10/10 (Il suffit de regarder l’heure, mais si jamais, de nombreuses apps proposent de faire le décompte à votre place)
Compatibilité avec la vie sociale: 8/10 (Il faut faire preuve d’un peu de gymnastique pour caser les events dans les périodes où il est “permis” de se sustenter, mais on s’y fait vite)
Volonté nécessaire: 8/10 (Une petite habitude à prendre au début, et puis ça va tout seul)

Le bon (et vraiment bon) plan: la cure détox de Foodmaker

Le bon (et vraiment bon) plan: la cure détox de Foodmaker

Le bon (et vraiment bon) plan: la cure détox de Foodmaker

Quand on joue à “que fera-t-on le jour où on sera multimillionnaires” avec Chéri, après les classiques voyages, achats de maison et placements judicieux, je mentionne toujours “m’offrir les services d’un.e chef.fe à domicile”. Pas parce que je n’aime pas cuisiner, au contraire, mais bien parce que chaque fois que je lis que telle ou telle star a à la maison quelqu’un pour lui préparer des délices équilibrés, j’en bave ((métaphoriquement, heureusement)). Du coup, quand j’ai spotté que Foodmaker proposait une cure “détox” où tous les repas, équilibrés et gourmands, sont pris en charge, le tout pour un prix abordable, j’ai sauté sur l’occasion. Verdict? Faire appel à un.e chef.fe à domicile est désormais en n°1 de ma to-do pour quand je serai super riche (un jour, peut-être). Tout est méga bon, les calories sont comptées pour moi et dès quatre jours seulement, moins 1 kilo sur la balance et un sentiment de légèreté ultra agréable. Si quelqu’un connaît quelqu’un qui veut être mon “sugar buddy” et financer mon train de vie (et mes repas détox) sans aucune faveur sexuelle ni autre en échange, merci de me prévenir. Je serai chez moi, en train de manger mon petit Cuban Wrap dingo de chez Foodmaker.

Facilité: 10/10 (Rien à faire sauf ouvrir des emballages et réchauffer quelques plats)
Compatibilité avec la vie sociale: 8/10 (La cure prévoit le mercredi off, et vu que les repas sont gourmands, rien n’empêche de recevoir à la maison un autre jour et d’adapter)
Volonté nécessaire: 2/10 (c’est hyper bon, et les plats ont été pensés pour laisser un vrai sentiment de satiété)

Niveau budget, compter 199 euros pour 48 repas durant deux semaines. Plus d’infos ici

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Et le bilan, alors?


En six mois de régime, je dois bien avoir perdu quinze kilos et deux tailles non? Non. Enfin, pour les tailles, oui, mais pour les kilos, non. Parce qu’entre-temps, ainsi que je le racontais ici, Chéri m’a transmis sa passion dévorante pour le jogging, et si je me suis affinée, j’ai aussi regagné pas mal de masse musculaire, or le muscle, ça pèse. Résultat, alors que je m’habille désormais deux tailles plus petit dans le bas (coucou les cuisses en béton et le fessier galbé), sur la balance, seule une différence de 4-5 kilos s’affiche selon les jours.

Enfin, quand j’ai la mauvaise idée de me peser, parce qu’ainsi que je l’ai réalisé au cours de ces mois à reprendre mon alimentation en main, sur une même journée, mon poids peut parfois fluctuer d’un kilo, et c’est sans parler de l’impact de mon cycle, et de la balance qui explose dès l’arrivée des règles. Curieusement, je dirais que la leçon la plus importante que je retire de l’expérience, c’est que le poids est un bien mauvais indicateur: je n’ai jamais été aussi en forme et le petit bidou que je me tire depuis l’unif’ a virtuellement disparu, et pourtant, pas de différence énorme sur la balance. Que j’ai donc décidé de laisser de côté, faisant plutôt confiance à comment je me sens dans mes vêtements.

Deuxième réalisation de taille (et oui, il m’aura fallu 31 ans pour y arriver): perdre du poids et se sentir bien dans sa peau n’est pas un sprint mais bien un marathon. Tous ces régimes punitifs ou pseudo-jeûnes que je me suis imposée à la veille d’un événement ou de vacances en bikini n’auront servi qu’à compliquer encore un peu plus mon rapport à la nourriture. Depuis que je m’écoute, que je mange quand j’ai faim et que je fais confiance à mes envies, je me sens beaucoup plus légère, au propre comme au figuré, et je regrette que ça m’ait pris autant de temps pour y arriver. En espérant, du coup, que cet article pourra permettre à d’autres d’avoir plus rapidement le déclic.

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