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© Ioana Cristiana @yoyoqua

La banane pourrait disparaître d’ici 10 ans

La rédaction

La banane est le fruit le plus consommé au monde mais elle pourrait bien disparaître d’ici quelques années et on ne peut pas y faire grand chose.


Nous sommes de gros consommateurs de bananes. En en-cas, avec du chocolat, comme coupe faim, comme dessert... La banane est sans doute le fruit préféré de nombreux Européens. Problème: elle est en voie d’extinction et sa disparition pourrait arriver plus vite que prévu.

Le cancer des bananes


Si l’avenir des fruits jaunes et sucrés est menacé, c’est à cause d’une maladie qui fait rage dans de nombreux pays exportateurs de bananes. Le Tropical Race 4, aussi appelé fusariose, est une sorte de champignon qui décime des cultures entières de bananes. Elle s’est déjà attaquée aux régimes d’Asie et parvient à réduire à néant les cultures en quelques mois seulement. Pire, elle empêche de replanter pendant plusieurs années.

Cette maladie était déjà responsable de la disparition des bananes que mangeaient nos grands-parents: la Gros Michel. En dix ans, elle ravagé la variété entière et la Gros Michel ne fût plus. Suite à cette disparition, nous nous sommes rabattus sur la Cavendish, nettement moins goûteuse, moins grosse et moins résistante, mais faute de mieux... Aujourd’hui, les experts tentent à dire qu’il reste qu’une dizaine d’années d’existence à la Cavendish car la fusariose pourrait toucher tous les pays qui cultivent ce fruit. Le champignon a été signalé sur plusieurs continents (Asie, Moyen-Orient, Afrique et Australie).

Un champignon dévastateur


Comme nous pouvons le lire dans un article de MaxiSciences, “le problème est que TR4 est un champignon très résistant. Vivant dans le sol, il est insensible au fongicide et ne peut être contrôlé chimiquement. Une fois qu’il est apparu à un endroit, il est donc trop tard et la seule mesure à prendre reste la mise en quarantaine de la zone contaminée pour éviter que la maladie ne se propage. Mais le champignon a également la faculté d’évoluer”.

Les mesures prises par les scientifiques n’ont pas suffi à préserver les Cavendish. “Notre recherche démontre que les mesures de quarantaine et d’information prises à travers le monde n’ont apparemment pas eu l’effet désiré”, explique Gert Kema, co-auteur d’une étude publiée dans la revue PLOS Pathogens. “Aujourd’hui, ce spécialiste des bananes et ses collègues préconisent donc un renforcement et une amélioration des mesures pour empêcher le TR4 de gagner encore plus de terrain” poursuit l’auteur de l’article de MaxiSciences.

Autrement dit, la Cavendish fait face à un avenir fort sombre. Il est fort probable que notre consommation de bananes change et que nous soyons forcés d’agir comme nos aïeux en optant pour une autre variété. La question demeure de savoir combien de variété de bananes ce champignon va décimer avant que les experts n’en viennent à bout.

Source: ici


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