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ON A VU: ““Kaamelott: Premier Volet””, le film que les fans attendaient depuis 10 ans

Barbara Wesoly

Après des années d’attente fébrile, encore prolongées par la pandémie, cette fois “Kaamelott: Premier Volet” est enfin dans les salles. Autant dire qu’en fan d’Alexandre Astier et de sa série phare, il était impensable de ne pas s’armer de popcorn pour aller retrouver les héros de la Table Ronde.


Attention à vous qui lisez cet article. Celui-ci ne peut être certifié sans spoiler au vu de l’enthousiasme qui anime son auteure en l’écrivant.

Plus d’un million et demi de spectateur·rice·s rien qu’en France et en seulement deux semaines. C’est une entrée retentissante au box-office que s’offre le long-métrage d’Alexandre Astier, tiré de la sérié télévisée éponyme. Un résultat qui montre la fidélité des adorateur·rice·s du Royaume de l’Ogres, toujours bien présent·e·s malgré un clap de fin en 2009.

“Kaamelott: Premier Volet”, ça raconte quoi?


Dix ans après la prise de pouvoir de Lancelot, le royaume a sombré dans le despotisme, alors que les anciens chevaliers de la Table Ronde et alliés du roi Arthur sont toujours traqués par des mercenaires saxons. Une résistance précaire s’organise en secret, mais Arthur Pandragon lui, demeure introuvable. Et malgré les rumeurs insistantes circulant concernant sa mort, nombre de citoyens de Kaamelott espèrent ardemment son retour.

 

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Ce qu’on en a pensé


Si vous n’aimiez pas l’humour décalé et grinçant d’Alexandra Astier et ses vannes mêlant irrévérence et finesse, mieux vaut clairement passer votre chemin. L’auteur, réalisateur, acteur, humoriste, producteur et compositeur (rien que ça!), n’a en effet rien perdu de sa superbe. Et ce retour à Kaamelott est une bouffée de bonheur nostalgique pour les adorateurs du genre. Des retrouvailles avec ses acteurs phares aussi. Tous ou presque ont en effet réenfilé leur costume de péquenaud absurde/imbécile heureux/idiot attachant/ou ridicule mécréant pour faire réopérer la magie. Le film, tout en étant une suite logique de la série, en réconcilie deux aspects conservés séparés jusqu’à présent. La légèreté de ton délicieuse des premières saisons et la profondeur scénaristique torturée des deux dernières. Tout en répondant au passage à de multiples questions que les fans se posaient et ouvrant d’autres portes pour les deux futurs opus annoncés.

Et c’est en redécouvrant les intonations de Genièvre, du Duc d’Aquitaine ou encore de Bohort que l’on prend conscience d’à quel point l’univers créé par Astier nous avait manqué. Un monde allant bien au-delà d’un scénario et d’une satire, pour être la somme de charmes tellement nombreux que l’on ne tentera même pas de tous les citer. On en ressort après deux heures, un sourire aux lèvres, qui promet de demeurer accroché encore longtemps. Sachant qu’on est clairement pas objectif, mais que jamais on ne peut l’être dans une histoire d’amour.

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