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Flair Book Club : ““Sécurité””, le roman impossible à poser avant de l’avoir terminé

Kathleen Wuyard

Pour varier les plaisirs entre deux séance de bitchages autour d’un gin, on adore improviser des book clubs et partager nos coups de coeur lecture entre copines. Par exemple, « Sécurité », le roman haletant de l’américaine Gina Wohlsdorf.


Avec Sécurité, cette native des plaines époustouflantes du Dakota du Nord signe son premier roman. Et autant dire que pour un coup d’essai, il est rudement réussi. Suspense, meurtres, angoisse, huit-clos... On préfère vous prévenir: il est quasiment impossible de poser le roman avant de l’avoir fini tant l’intrigue est prenante.

Le résumé


Planté sur le sable de Santa Barbara, à quelques encablures de l’océan, l’hôtel Manderley Resort se veut un havre de luxe, de calme et de sécurité. L’ouverture de l’établissement va être célébrée dans moins de deux semaines et Tessa, la surintendante, veille aux derniers préparatifs. Tout doit être parfait pour l’inauguration. Alors, comme tous les matins à cinq heures, la jeune femme inspecte les dix-neuf étages, à l’affût de chaque détail. Et si quelque chose lui échappe, elle sait qu’elle peut compter sur la multitude de caméras dissimulées dans le palace.

Tandis qu’elle vaque à ses occupations, Tessa est loin de se douter de ce qui l’attend. A l’insu de tous, un tueur s’est introduit dans le Manderley. Et il n’a pas l’intention de laisser le moindre survivant. Il en faut parfois peu pour que l’endroit le mieux sécurisé au monde devienne le plus dangereux de la planète...

Pourquoi on aime


Avec ses caméras omniprésentes et son cadre luxueux, de prime abord, le livre nous rappelle avec délice les téléréalités auxquelles on a été biberonnées pendant l’adolescence. Sauf que très vite, le roman prend une tournure macabre et l’hôtel sublime se transforme en piège immense.

Gina Wohlsdorf réussit à nous happer dès les premières pages, signant avec son premier roman un véritable “page turner”, qui comme nos voisins anglophones l’indiquent avec justesse, est impossible à poser tant que la dernière page n’est pas tournée. Tantôt glaçant quand l’auteur décrit la traque des victimes et leurs meurtres sanguinolents, tantôt bouillonnant quand Gina Wohlsdorf décrit les retrouvailles passionnées entre Tessa et un homme venu de son passé, le roman fait souffler le chaud et le froid et nous maintient captives de son intrigue rudement bien ficelée.

Le petit bonus de saison? Avec ses 268 pages, Sécurité a le format parfait pour ne pas trop lester notre sac et ne pas nous engourdir les bras à la plage, et c’est le bouquin parfait à glisser dans sa valise avant de partir en week-end pour savourer chaque page au soleil. Petit conseil, parce qu’on est entre nous ici: évitez peut-être de le finir trop tard dans la soirée, l’histoire a de quoi empêcher les plus impressionnables parmi nous de dormir... Et c’est bien pour ça que sa lecture est si addictive!

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