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Flair Book Club: 5 romans graphiques aussi beaux que passionnants

Kathleen Wuyard

Parce que chez Flair, on adore tout partager avec nos lectrices, on a créé la rubrique « Flair Book Club » où l’on partage nos coups de cœur littéraires. Aujourd’hui, on vous présente une sélection de romans graphiques aussi bien dessinés qu’écrits, pour ravir les amatrices du genre et convaincre les novices de se mettre à en lire

Le livre de Jessie – Park Kun Woon


Le dessinateur coréen Park Kun Woong s’empare d’un témoignage très sensible sur l’occupation japonaise : un journal rédigé à quatre mains par un couple et commencé à la naissance de leur fille Jessie. Ce récit qui court sur plusieurs années et capte avec beaucoup de densité le quotidien familial en temps de guerre, est régulièrement comparé au Journal d’Anne Franck. C’est aussi un récit de transmission, dans lequel des jeunes parents confient à leur fille leur combat pour l’indépendance, leur engagement pour un pays qu’ils sont obligés de fuir et retrouveront en 1945. Si la taille de l’ouvrage (368 pages) peut surprendre, chaque page est un régal et on les dévore, passionnés par l’histoire de Jessie et de sa famille, qui nous permet d’en apprendre plus sur une période méconnue de l’Histoire.

Je vais mieux, merci – Brent Williams & Korkut Öztekin


Brent Williams, avocat et réalisateur New-Zélandais, livre ici le stupéfiant récit de son voyage au coeur de la dépression, dans un roman graphique au dessin sensible et bouleversant. Il y décrit les étapes de ce long combat : entre le déni, la honte de s’avouer malade et la torpeur physique et mentale, le besoin d’une aide extérieure devient très vite vitale afin de se libérer de ses démons du quotidien. Un témoignage accessible à tous, grâce aux aquarelles pénétrantes de Korkut Öztekin et à sa valeur de guide pratique, nous fait découvrir la dépression au quotidien et les moyens de l’aborder avec sérénité, tout en initiant l’espoir d’un bien-être complet.

Le chemisier – Bastien Vivès

Étudiante en Lettres classiques à la Sorbonne, Séverine n’est ni belle, ni laide, ni brillante, ni médiocre. La jeune femme coule une existence banale, sans éclat mais sans drame, aux côtés d’un compagnon qui lui prête moins d’attention qu’aux séries télévisées ou aux jeux vidéo. À l’issue d’un baby-sitting, elle se voit prêter un chemisier en soie qui va mystérieusement changer sa vie. Du jour au lendemain, les hommes posent sur elle un regard différent, chargé de désir. Le vêtement est-il doté d’un pouvoir magique ? Séverine l’ignore, mais elle constate qu’il lui permet de se sentir davantage en confiance. Et de reprendre en main son destin… Avec la grâce et la sensualité dont il a notamment déjà fait preuve dans Une sœur, Bastien Vivès dresse un nouveau portrait féminin résolument adulte et contemporain.


No war – Anthony Pastor


Le Vukland s’enfonce dans une crise sans précédent. Les tensions intercommunautaires s’exacerbent autour du projet de barrage sur les terres sacrées du peuple KIVIK.

L’élection contestée du nouveau président n’arrange rien. La population de la capitale occupe la rue, la jeunesse en première ligne... D’un coup de crayon aiguisé, Anthony Pastor fait naître un univers pas si éloigné du nôtre, et on se prend de passion pour les aventures des héros, déjà déclinées en 3 épisodes.

Johnny Cash – Reinhard Kleist


Né en 1932 dans le sud des États-Unis, le jeune JR grandit dans une famille pauvre, travaillant dans les champs de coton. Il commence la guitare lors de son service militaire en Allemagne et, de retour au pays, enregistre ses premières chansons. Dès 1955, il est repéré et connaît rapidement un grand succès populaire et artistique. Mais au cours des années 60, il plonge dans l’alcool et la drogue, révélant une personnalité torturée et auto destructrice. Son mariage avec June Carter en 1968 lui apportera un début d’équilibre dans sa vie privée et professionnelle, puisqu’elle est aussi une très célèbre chanteuse country.

Surnommé l’homme en noir, Johnny Cash a, toute sa vie durant, navigué sur le fil du rasoir, entre les excès, la violence, la destruction et la musique, l’amour, le succès. Une personnalité complexe, qui, si elle l’a souvent fait chuter, l’a toujours poussé à se relever, encore et encore. De son trait précis, Reinhard Kleist met en lumière l’ascension et les parts d’ombre d’un artiste d’exceptionnel dont on n’a pas fini d’écouter les chansons. Et dont la musique résonne de manière plus émouvante encore quand on tourne la dernière page de l’ouvrage.

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