Le secteur de la nuit n’en peut plus et est à bout, lassé d’être mis de côté et oublié par le Comité de concertation. C’est la raison pour laquelle les boîtes ont décidé de rouvrir le week-end du 18 février si ce dernier n’envisage pas des mesures claires et précises à son égard.
À moins que “le Comité de concertation de vendredi annonce une perspective précise et réaliste”, les boîtes de nuit rouvriront le 18 février, comme elles l’annoncent dans un communiqué adressé au Comité de concertation.
Le secteur de la nuit est “à l’agonie financièrement et mentalement” et souffre d’un “manque de considération” et d’une “paralysie politique” de la part des membres du Codeco. C’est pourquoi il décide désormais de “reprendre sa vie en main”.
Ainsi, restés trop longtemps sans perspective ni aide financière suffisante, les clubs flamands, wallons et bruxellois prennent l’initiative commune de rouvrir sous la forme d’une manifestation festive, en leurs murs et aux heures habituelles (si le Codeco n’annonce pas de perspective concrète, autrement dit une date précise).
peut-on lire dans le communiqué, qui pointe d’ailleurs du doigt le baromètre, le qualifiant d'”outil obsolète au vu des mesures privilégiées dans les autres pays européens et compte tenu de l’évolution du variant Omicron”. Le secteur avertit également qu’une réouverture plus tardive “ne saurait convenir à la plupart des opérateurs vu la saisonnalité de leur activité : octobre à fin mars (dès avril arrive la concurrence des open air, festivals et vacances)”.
Le Comité de concertation se réunit ce vendredi et le secteur de la nuit espère que ce dernier suivra les décisions prises en France, où le week-end du 18 février signe la réouverture des boîtes.
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