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““Once upon a time... in Hollywood”” nous a laissées perplexes

Qu’on soit, ou non, une adepte de l’univers de Quentin Tarantino, le casting de son dernier long-métrage (“Once upon a time... in Hollywood”) suffisait à nous donner envie de pousser les portes des salles obscures. Brad Pitt et Leonardo DiCaprio qui se donnent la réplique à l’écran, ça n’arrive pas franchement tous les jours. Mais, ce qui s’annonçait comme l’un des plus grands films de l’année a laissé Laura, notre journaliste ciné, plutôt dubitative.


En sortant du cinéma, je me suis demandé si j’avais aimé, ou non, ce “Once upon a time... in Hollywood”. Et, si on dit que la nuit porte conseil, même après mes huit heures de sommeil, le doute persiste. Dans le dernier long-métrage de Quentin Tarantino, Leonardo DiCaprio interprète Rick Dalton, un acteur de western, dont la carrière bat de l’aile. Brad Pitt, lui, joue sa doublure, Cliff Booth. Comme son boss ne décroche plus de rôles, la carrière du cascadeur est, par conséquent, elle aussi au point mort. Cliff est devenu l’homme à tout faire et le chauffeur attitré de Rick... qui consomme plus de Margaritas qu’il ne passe de castings. Leur quotidien n’a plus rien de très palpitant contrairement à celui du voisin de Rick Dalton, un certain Roman Polanski et de son épouse, Sharon Tate.

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La première partie du film dresse très longuement les portraits antinomiques des protagonistes. Une sorte d’introspection de 2h45 sans réels enjeux. Rien à redire sur la reconstitution des décors, sur les costumes, les détails ou la complexité des personnages, mais, le scénario de ce “Once upon a time... in Hollywood” est, selon moi, peut-être un peu trop léger. On sent que Quentin Tarantino s’est fait plaisir en imaginant cette chronique hollywoodienne.

Mais, pour comprendre toutes les références au Hollywood de 1969 et les private jokes du réalisateur, mieux vaut être un fin connaisseur du cinéma de l’époque, au risque de rester un peu sur sa faim.


Tarantino fait un clin d’oeil à Bruce Lee, à Steve McQueen et, quand Rick Dalton, est approché par des réalisateurs italiens, il fait clairement allusion à Clint Eastwood qui, à l’époque, a réussi à se refaire un nom grâce au western-spaghetti (“Pour une poignée de dollars”, de Sergio Leone).

Brad Pitt est magique


Hormis le personnage de Brad Pitt, qui vaut le détour à lui tout seul, j’ai nettement préféré la deuxième partie du film, qui nécessite toutefois de faire preuve d’une bonne dose de second degré. Tarantino réécrit, à sa sauce, l’issue de l’un des faits-divers les plus sinistres de l’époque: le meurtre de Sharon Tate, assassinée par les membres de la secte de Charles Manson. Le réalisateur, qui s’était jusqu’ici abstenu de faire couler de l’hémoglobine à flots, nous sert une avalanche de violence dont lui seul a le secret... et dont on questionne toujours la nécessité. Comment oublier les scènes sanguinolentes de son “Inglorious Basterds”...

Dans ce “Once upon a time... in Hollywood”, il y avait du bon, du très bon... et aussi du moins bon. Tarantino a au moins le mérite de m’avoir laissée perplexe.

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