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Sans jamais nous connaître
© 20th Century studios

ON A VU: ““Sans jamais nous connaître””, le film qui va vous faire pleurer à coup sûr

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Actuellement au cinéma, le film « Sans jamais nous connaître » fait parler de lui sur les réseaux sociaux pour les sanglots qu’il provoque chez chaque personne qui le visionne. On est témoin, impossible de ne pas verser une larme.

Si beaucoup de personnes recommandent le film sur la Toile et expliquent que ce dernier les a bouleversées, peu de spectateurs parlent de ce qu’il raconte. C’est donc sans vraiment savoir à quoi s’attendre en termes de scénario, que l’on s’est plongée dans ce long-métrage. Sur l’affiche, on retrouve deux hommes très proches laissant croire que le film est basé sur une histoire d’amour, « Sans jamais nous connaître » est en fait bien plus que ça. En effet, on assiste à la rencontre entre Adam joué par Andrew Scott que les fans de la série britannique « Fleabag » reconnaîtront et Harry, son voisin, incarné par Paul Mescal que l’on a adoré dans « Normal People » ou encore « Aftersun ». Mais le cœur du film n’est pas leur relation, mais plutôt celle qu’Adam entretient avec son enfance, avec ses souvenirs, avec ses parents et les traumatismes du passé.

Le résumé

« À Londres, Adam vit dans une tour où la plupart des appartements sont inoccupés. Une nuit, la monotonie de son quotidien est interrompue par sa rencontre avec un mystérieux voisin, Harry. Alors que les deux hommes se rapprochent, Adam est assailli par des souvenirs de son passé et retourne dans la ville de banlieue où il a grandi. »

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Pourquoi on a adoré “Sans jamais nous connaître” ?

On s’est laissé envoûter par le jeu d’acteur des deux protagonistes, mais aussi celui des parents d’Adam joués par Jamie Bell vu dans « Billy Elliott » et Claire Foy qui n’est autre que la reine d’Angleterre dans la série « The Crown ». On est tellement immergée dans la tête d’Adam pendant le visionnage qu’on en vient à douter de ce qui est réel et de ce qui ne l’est pas. On se retrouve perdu·e entre ce qui relève du souvenir et du présent et c’est tout le pouvoir du film, à la fois extrêmement original et tout ce qu’il y a de plus universel. On y aborde le deuil, le passage à l’âge adulte, la difficulté de se construire sans repère, l’homosexualité, le coming out, le harcèlement scolaire, la solitude et enfin l’enfance et toutes les traces qu’elle laisse sur l’adulte que chacun·e devient. Impossible de ne pas s’identifier à un des personnages ou une des scènes. « Sans jamais nous connaître » oscille entre poésie, émotion et choc, on a été désarçonnée jusqu’à la dernière seconde.

“Sans jamais nous connaître”, actuellement au cinéma.

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