Il y a 17 ans déjà (!) “Jeux d’enfants” arrivait sur nos écrans, nous convaincant que Guillaume Canet et Marion Cotillard étaient faits pour être ensemble. Depuis, la vie nous a donné raison, et cet hiver, on découvre un autre couple explosif dans “Love & Anarchy”, version suédoise gentiment givrée du film.
Le scénario? “Une consultante mariée et un jeune informaticien se séduisent au fil d’un jeu de défis qui remet en cause les normes sociétales, et les amène à réévaluer toute leur vie” tease Netflix, qui diffuse la série suédoise. De son côté, Allociné précise que “ils se défient d’accomplir des actes qui vont petit à petit remettre en question leur vision de l’amour et du couple. Plus les faits deviennent audacieux plus les conséquences décuplent avec dangerosité”. En 8 épisodes d’une trentaine de minutes chacun, “Love & Anarchy” nous rappelle les meilleurs moments de “Jeux d’enfants”, mais va plus loin que le film français en montrant des défis parfois carrément osés ou irresponsables. Dangereusement givré.
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Love & Anarchy et autres défis
Au-delà de la trame narrative, qui rappellera de bons souvenirs à toutes les adolescentes des années 2000, la série se distingue aussi par le jeu tout en justesse de ses acteurs, à commencer par le duo principal, Ida Engvoll alias Sofie et Björn Mosten, qui incarne Max et ressemble un peu à un cousin des frères Skarsgård. Outre les défis, le fait que la série se passe dans une maison d’édition, et en Suède qui plus est, nous permet de laisser notre esprit voyager, surtout si, comme on vous le conseille vivement, vous regardez la série en version originale sous-titrée. Qui eût cru que le suédois était une langue aussi chantante? Et que les Suédois, loin d’être un peu froids, avaient le sang bouillant et la tête brûlée? Si vous détestez les films de Noël ou que vous avez simplement envie de faire une pause dans tous les Jingle Bells, on vous recommande cette série gentiment barrée, qui confronte à une question bien de saison, à l’aube d’une nouvelle année et des défis qui vont avec: jusqu’où êtes-vous prêt.e à aller?
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