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Jeremy Allen White
Jeremy Allen White as Bruce Springsteen in 20th Century Studios' DELIVER ME FROM NOWHERE. Photo by Macall Polay © 2025 20th Century Studios. All Rights Reserved. © Macall Polay

Jeremy Allen White: ““On ne peut pas vraiment chanter cette chanson, il faut plutôt la crier””

Zoé Gascoin
Zoé Gascoin Rédactrice web

En 1981, Bruce Springsteen écrivait son album mythique Nebraska. C’est sur cette période que revient le film “Springsteen: Deliver me from nowhere” avec un Bruce Springsteen et son manager John Landau magnifiquement interprétés par Jeremy Allen White (The Bear) et Jeremy Strong (Succession). Rencontre avec les 2 acteurs.

Jeremy Strong, qu’est-ce qui vous a attiré dans ce rôle de Jon Landau?

JEREMY S. : « Je ne savais pas grand-chose de lui, mais je voulais tout savoir sur ce personnage, j’ai dévoré tout ce qui a été écrit à son sujet et aussi au sujet de Bruce Springsteen et plus je m’y plongeais, plus j’ai compris ce qu’ils ont accompli ensemble. »

Qu’est-ce que ça fait d’avoir Bruce Springsteen sur le plateau?

Jeremy S. : « Avoir Bruce Springsteen sur le plateau était l’un des plus grands défis pour moi. Je me suis dit que si je pouvais me croire dans le rôle de Jon Landau avec Bruce à mes côtés, alors tout irait bien. »

Jeremy Allen White, vous interprétez de manière fascinante le rôle de Bruce Springsteen. Par où avez-vous commencé pour vous approprier le personnage?

JEREMY A. W. : « J’avoue qu’avant de commencer j’étais terrifié. Quand je me suis engagé vis-à-vis du réalisateur, j’étais très excité de travailler avec lui et j’ai vraiment adoré le scénario, mais Bruce Springsteen est tellement aimé du public, que je me suis demandé si j’allais être à la hauteur. J’ai écouté en boucle toute son œuvre, j’ai regardé des vidéos. Puis j’ai volontairement mis Bruce de côté pour essayer de me rapprocher de l’homme qu’il était en 1981. Et une fois que j’ai commencé à aborder Bruce Springsteen comme un homme plutôt que comme un dieu, j’ai commencé à trouver mes marques. »

Vous avez appris à jouer de la guitare?

Jeremy A. W. : « Oui je m’y suis mis à fond pour apprendre la guitare et chanter ses chansons. Quand nous avons enregistré une partie de l’album Nebraska, j’ai ressenti une réelle proximité avec Bruce. J’ai pu être seul dans un studio et chanter des paroles qui ne sont pas les miennes, mais que j’ai essayé de m’approprier au mieux. »

La complicité entre vos 2 personnages est incroyable à l’écran. Comment avez-vous réussi à créer cela?

JEREMY S. : « Je savais que cette dynamique existait entre eux. Quand on regarde les photos d’eux à leurs débuts, les bras autour l’un de l’autre et le sourire aux lèvres, on peut sentir ce lien. Mais je n’y ai pas réfléchi pour le tournage. On entre simplement dans quelque chose qui nous habite et le reste découle de cela. »

JEREMY W. : « Ce n’est pas quelque chose dont nous avions parlé à l’avance. Je pense que nous avions bien compris cette alchimie et que lorsque nous avons commencé, ça s’est en effet fait très naturellement. »

Qu’est-ce que cela a signifié pour vous de tourner dans le New Jersey, dans les lieux où Bruce a vraiment vécu?

JEREMY A. W : « Ça a quelque chose de sacré. Avoir Bruce avec nous et en être témoin était une grande responsabilité. Nous avons dépeint des moments qui se sont produits, des pièces qui ont existé. Ces moments sont réels. C’est assez magique comme sensation. Un peu comme si on était parti avec lui dans le passé. »

Jeremy Allen White, vous interprétez toutes les chansons vous-même. Qu’avez-vous ressenti en interprétant une chanson aussi emblématique que Born in the USA?

JEREMY W. : « On ne peut pas vraiment chanter cette chanson, il faut plutôt la crier. Et je me souviens que ça m’a épuisé. (rires) Quand on a terminé, j’ai perdu ma voix pendant 4 jours. Mais à la fin, j’ai vraiment aimé le son de ma voix. J’ai souvent crié dans un oreiller pour essayer de retrouver ce grain de voix, si particulier de Bruce Springsteen. »

Pour Jeremy Strong, Jon Landau est un personnage important dans la vie de Bruce. Qu’avez-vous appris sur lui?

JEREMY S. : « Jon Landau a été une sorte de guide invisible. Il possède une sensibilité et une compréhension profonde de la musique et du contexte artistique de la fin des années 70. Il a transmis cela à Bruce et l’a aidé à faire ressortir la beauté de sa vision. John Landau n’est pas juste un manager, il est bien plus que ça. »

Quel est le message fondamental que vous espérez que le public retiendra de cette histoire au-delà du statut de Bruce en tant qu’icône de la musique?

JEREMY W. : « Pour moi, le cœur de ce film est le désir de connexion et d’ancrage dans la vie. Bruce Springsteen recherchait une vie dans laquelle il pourrait simplement fonder une famille et créer le genre de vie qu’il a toujours voulu et qu’il a encore aujourd’hui »

Springsteen: Deliver me from nowhere, actuellement en salles.

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