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Lio - Getty

““J’ai ouvert la porte aux pédo-criminels””: Lio regrette ““Banana Split””

Manon de Meersman

Devenue célèbre grâce à son titre “Banana Split”, Lio confie aujourd’hui, à 60 ans, ses regrets quant à la sortie de ce morceau, dont les paroles sont problématiques.

Lio avait 16 ans lorsqu’elle a chanté “Banana Split”. Et aujourd’hui, la chanteuse se remet en question, expliquant qu’elle ne supportait plus de faire comme si de rien n’était.

Des paroles qui posent problème

Dans “Toutes pour la musique” de la journaliste Chloé Thibaud, Lio explique qu’elle avait conscience du double sens très suggestif de sa chanson. “Contrairement à France Gall, je savais ce que voulait dire Banana Split quand je l’ai chantée, explique-t-elle, en regard de la chanson “Les Sucettes”. Mais je comprends désormais que je ne le savais pas tant que ça” a-t-elle confié au Parisien.

Je sais que j’ai totalement ouvert la porte aux pédocriminels. Je m’en aperçois aujourd’hui.

confie-t-elle avec regret, confiant sa crainte d’être “complice de ce traitement infâme pour les jeunes femmes et les jeunes filles”. Car pour rappel, les paroles de la chanson ne sont rien d’autres que: “C’est le dessert que sert l’abominable hommes des neiges, à l’abominable enfant teenage, un amour de dessert.” Un refrain qui a entrainé des milliers de personnes en 1979, mais qui, aujourd’hui, pose effectivement problème.

La chanteuse avait d’ailleurs osé parler il y a peu du viol qu’elle a subi durant son enfance, par un proche de sa famille quand elle avait 10 ans. “J’ai été violée par un proche de la famille quand j’avais 10 ans à l’arrière de la voiture de mes parents. Digitalement. Tranquillement, pendant que mes parents conduisaient, à côté de ma petite sœur qui avait 3 ans. Jamais personne n’a nommé ça un viol et moi, je me suis rendu compte il y a deux ans que j’avais été violée. J’ai mis ce mot là-dessus. Et depuis, rien ne va. On se débrouille parce qu’on n’est pas reconnue, pas accueillie. On est maltraitée même quand on vient porter plainte et que rien ne bouge.”

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