Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
© KHABAROVSK TERRITORY, RUSSIA - AUGUST 8, 2019: An orca whale in the Vrangel Bay off the Russian Pacific coast. Yuri Smityuk/TASS (Photo by Yuri SmityukTASS via Getty Images)

PETA lance une pétition pour libérer l’orque Lolita après 49 ans de captivité

Kathleen Wuyard

À la voir déambuler tristement dans son aquarium bien trop petit pour elle, on imagine avec le coeur serré ce que cela fait d’être prisonnier d’un verre d’eau. Elle, c’est Lolita, une orque prisonnière depuis 49 ans du Miami Seaquarium, et que l’organisation PETA espère voir libérée dans un sanctuaire marin grâce à la mobilisation populaire.


En Belgique, à moins d’être un criminel de la pire espèce, c’est quasiment impossible de passer 49 ans de prison. Certes, la “perpétuité” est bien prévue par la loi, mais concrètement, un détenu condamné à perpétuité peut demander une libération conditionnelle, la loi interdisant le maintien d’une personne en prison sans possibilité de réexamen de sa peine. Lolita, elle, n’a pas eu cette chance. Son crime? Être une orque, et donc, une source d’amusement pour les milliers de visiteurs qui franchissent chaque année les portes du Miami Seaquarium, où Lolita tourne et effectue des tours dans son bocal en plein air depuis 49 ans maintenant. Une situation que PETA apparente à de la torture, et à laquelle l’organisation de protection des animaux souhaite mettre fin.

Make 2020 the Year Lolita Goes Home

Lolita in 2010: lonely, trapped inside a tiny tank.Lolita in 2020: lonely, trapped inside a tiny tank 😢

Posted by PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) on Monday, December 30, 2019

 

Dans une vidéo qui fait mal au coeur, tant elle montre le calvaire de Lolita, confinée dans son verre d’eau plutôt que libre dans l’immensité de l’océan, PETA appelle à faire de 2020 l’année où l’orque rentre à la maison. Ainsi qu’ils le soulignent, les décennies se suivent et se ressemblent malheureusement pour l’animal, condamnée à les passer “esseulée et enfermée dans un petit aquarium”. À moins que 2020 ne marque enfin sa libération? PETA a lancé une pétition invitant à faire profiter Lolita ainsi que les orques du parc aquatique d’Antibes d’une retraite bien méritée dans un sanctuaire marin, rappelant qu’au-delà de la taille insuffisante de leurs bassins, les orques maintenus dans des aquariums d’eau claire exposés au soleil souffrent souvent de coups de soleil douloureux, en plus de l’abrutissement de devoir jouer des tours pour un public venu les applaudir sans se soucier de leur souffrance. Comme le rappelle le Réseau Cétacés, ces derniers, soit les orques mais aussi les bélugas et les dauphins, sont extrêmement intelligents et dépérissent en captivité, et tout ça pour quoi? Quelques minutes de frisson à applaudir en bord d’aquarium? “Aucun mammifère marin n’est adapté pour évoluer dans un monde créé pour lui, dans un enclos en béton” rappelle la spécialiste des mammifères marins Naomi Rose, alors on joint la nageoire à la parole et on signe la pétition lancée pour les libérer.

Lire aussi: 

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires