Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
© Getty

Le Gabon vote en faveur de la dépénalisation de l’homosexualité

Manon de Meersman

En 2019, le Gabon avait voté une loi criminalisant les rapports sexuels entre personnes de même sexe. Il y a quelques jours, l’Assemblée nationale a décidé de revenir sur cette loi. Résultat: après des heures de débats, 48 députés ont voté en faveur de la dépénalisation de l’homosexualité au sein du pays.


Malgré 24 votes “contre” et 25 abstentions, la loi pour la dépénalisation de l’homosexualité a été votée à une courte majorité. Mais avant que celle-ci ne soit d’application, il faut encore que le Sénat adopte le texte.

L’un des premiers pays d’Afrique subsaharienne à dépénaliser l’homosexualité


Jusqu’à l’an dernier au Gabon, contrairement à une série de pays d’Afrique subsaharienne, aucune loi ne mentionnait clairement l’homosexualité. En juillet 2019, un amendement au Code pénal est voté par le Sénat et interdit les “relations sexuelles entre personnes de même sexe”, l’homosexualité étant vue comme une “atteinte aux mœurs”. Cet alinéa devrait dès lors disparaître étant donné que l’Assemblée nationale a voté pour la modification de cette loi. Ce changement avait été initié par le premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale. Suite à la décision de l’Assemblée nationale, il a déclaré dans un tweet:


L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Au Gabon, depuis la loi de 2019 sur l’homosexualité, “les rapports entre personnes du même sexe étaient passibles de 6 mois de prison maximum et d’une amende de 5 millions de francs CFA (7 600 euros)”, précise le journal Le Monde. Il faut dire qu’en Afrique subsaharienne, l’homosexualité n’est pas vue d’un bon oeil. En effet, selon le dernier rapport de l’Association Internationale des personnes Lesbiennes, Gays, Bisexuelles, Trans et Intersexes (Ilga), ce sont encore 70 pays qui pénalisent l’homosexualité et 32 se situent en Afrique. Certains vont jusqu’à condamner l’homosexualité par la peine de mort. Une preuve de plus que les droits des personnes LGBT+ sont à soutenir, encore et toujours, pour marcher vers une égalité entre tous les Hommes.

 

Lire aussi: 

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires