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© Belga

Jonathan Lambert est devenu une femme!

Frange épaisse, teint parfait et sourcils tracés, Jonathan Lambert est méconnaissable. L'acteur est devenu une femme le temps d'un tournage pour le nouveau film de Frédéric Beigbeder, "L'Idéal".

Frédéric Beigbeder remet le couvert au cinéma et ça promet de belles surprises. On vous plante le décor: L'Idéal, c'est la suite indirecte de 99 francs, ce film où on avait soit adoré, soit détesté le rôle de Jean Dujardin. L'une des stars du casting, c'est Jonathan Lambert, qui revient sur grand écran dans un rôle un peu particulier, celui d'un transexuel.

 

Une sextape!

Jonathan Lambert est Carine Wang, PDG ultra autoritaire de la première marque de cosmétiques au monde, L'Idéal (c'est marrant, ça nous rappelle quelque chose). Mais la maison de beauté est secouée par un scandale médiatique. Et pas des moindres. L'égérie principale de la marque a tourné une sextape nazie. Il faut donc vite trouver un nouveau visage pour faire oublier ses frasques. Une mission confiée à Octave Parango, héros antipathique, dénicheur de mannequins, aka Gaspard Proust.

 

Un rôle déjanté mais réussi

L'acteur ne le cache pas, éviter de tomber dans le stéréotype de La Cage aux folles n'était pas des plus simples. Garder une part de sincérité et de vérité était essentiel. Jonathan Lambert a donc dû revoir son jeu de rôle pour trouver le ton juste, le bon équilibre. 

 

Inspiré de faits réels

Son rôle a été inspiré par Sue Nabi, anciennement Youcef. Directrice pendant près de vingt ans de la maison L'Oréal Paris, elle a aussi redressé la maison Lancôme qui connaissait quelques déboires en 2009. Elle effectua sa transition identitaire doucement, tout en modifiant peu à peu sa signature. D'abord Youcef Nabi, puis Youcef S. Nabi, enfin, Sue Y. Nabi. 

 

Pourquoi on ira voir le film? 

À l'image du Diable s'habille en Prada, L'Ideal est une satire du monde de la mode et de la beauté. Il dénonce les clichés du milieu et de la surconsommation. Mais c'est avant tout l'occasion de se payer une bonne tranche de rire et, tant qu'à faire, de baver devant le minois de Gaspard Proust. 

 

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