Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
© Drag Race Belgique RTBF

DRAG RACE BELGIQUE : coming out, famille, adoption... les queens se confient sur leurs parcours

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Ce jeudi 23 février est sorti le deuxième épisode de la première édition de Drag Race Belgique sur Auvio. Un épisode fort en émotions où les candidates se sont livrées sur leurs parcours personnels.

Pas de panique si vous n’avez pas encore visionné ce deuxième épisode de Drag Race Belgique, il est toujours disponible sur Auvio et sera diffusé à la télévision dimanche soir sur Tipik. Et pour celles et ceux qui hésiteraient encore à le visionner, cet article devrait vous convaincre. En effet, lors des nouvelles épreuves dévoilées ce jeudi, les queens se sont affrontées dans un mini-challenge shooting photo ultra-déjanté puis une épreuve d’acting, où elles ont dû jouer la comédie. Mais entre deux shows, elles ont également appris à se connaître en se livrant les unes aux autres sur leurs histoires respectives.

Lire aussi : 6 raisons de regarder « Drag Race Belgique »

L’émouvant témoignage d’Athéna Sorgelikis

Lors d’une séance de maquillage, Valanciaga raconte que sa mère lui a tricoté l’écharpe aux couleurs du drapeau transgenre qu’elle va porter lors du défilé final de l’épisode. Une remarque qui lance le sujet de la famille et de comment les parents de chacune ont accepté leur drag ou non. Valanciaga avoue que son père ne sait toujours pas qu’elle fait du drag, tandis que Drag Couenne confie que le sien la soutient énormément et imprime souvent des photos d’elle en drag queen. Mais lorsque vient le tour d’Athéna Sorgelikis de se confier sur la réaction de sa famille, l’atmosphère se charge d’émotions. Elle explique : « Mes parents ne savent pas du tout que je fais du drag, ça a déjà été très dur lors de mon coming out. Hyper, hyper dur… » Avant de confier : « On ne se parle plus depuis des années. » Face caméra, elle raconte :

Moi je viens d’une famille très religieuse, où j’ai grandi avec des clichés, des stéréotypes et beaucoup d’interdits.

Elle poursuit : « À partir du moment où j’ai commencé à prendre mon envol et que j’ai dû faire des choix, ça ne leur a pas plu et j’ai dû m’éloigner. » À ses camarades d’aventure, elle avoue : « Je ne suis pas retournée chez eux depuis 2017, mais ça va, j’ai une famille que j’ai choisie. J’ai des amis incroyables, c’est eux ma famille maintenant. »

L’adorable discours de Mocca Bone

Des paroles bouleversantes et pourtant teintées d’optimisme, qui résonnent chez une autre candidate : Mocca Bone. La drag queen d’origine colombienne dévoile avoir été adoptée à onze mois. Elle affirme les yeux embués de larmes : « Je fais encore des recherches, je ne sais pas pourquoi, je veux vraiment savoir ce que pense cette mère qui m’a mise au monde, c’est difficile… » Réconfortée par les autres queens, Mocca Bone retrouve le sourire et affirme : “Mais mes parents adoptifs sont géniaux et mon frère aussi.” Elle fait ensuite une très belle annonce, en couple avec son mari depuis dix ans, elle souhaite adopter, une démarche partagée par Edna Sorgelsen. Mocca Bone conclut :

Nous allons adopter un enfant de Colombie. C’est un des trois pays qu’on nous a proposé et comme je viens de la Colombie, le cercle se complète, je reviens au point de départ.

Des moments de complicité intenses et chargés d’émotions auxquels on a hâte d’assister à nouveau dans les prochains épisodes de l’émission.

Lire aussi:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires