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13 leçons que le confinement va nous apprendre

Justine Rossius

Pour rester positifs face au confinement, il suffit de regarder toutes ces petites leçons que cette situation va vous apprendre, tout ce qu’on va pouvoir en retirer et ces changements qui vont — on l’espère — perdurer. À vous de compléter cette liste avec vos propres apprentissages…

Nous avons tant de mal à ralentir


Rester chez soi. Un impératif qui a déclenché des angoisses chez beaucoup, alors que, franchement, mener une guerre n’aura jamais été aussi confortable. On a tous réalisé à quel point passer en mode slow provoquait chez nous un stress irrationnel. Un vide immense, mais nécessaire, car il faut bien l’avouer: ne plus courir après le temps fait un bien fou.

 

Mais ralentir est un choix


On a toujours eu l’impression de ne pas pouvoir descendre de ce train qui file à vive allure, mais ce confinement nous apprend qu’il est possible de ralentir le rythme, de descendre de ce train. Refuser une soirée, un dossier, préférer un bon bouquin à une énième séance de sport… Ce sont juste des choix. La vie ne nous impose finalement pas l’entièreté de ce que l’on s’impose personnellement. Peut-être, alors, qu’on le retiendra pour l’après, quand on sera alors libres à nouveau de faire ce que l’on veut, mais plus libres encore de ne pas tout faire.

 

Nous pensons trop “productivité”


Trier, ranger, nettoyer, regarder tel classique du cinéma, venir à bout de cette pile de linge, et de livres, en profiter pour suivre des cours en ligne et apprendre le néerlandais… Même confinés, nous cherchons à tout prix à rester productifs, à optimiser notre temps. Même la flemme devient une compétition. Jusqu’à ce qu’on réalise qu’en fait, on a le droit de souffler et que le temps ne doit pas être consommé.

 

Il faut vivre dans le présent


Les bouquins de développement personnel nous l’ont répété cinquante fois, que le bonheur se vivait dans le présent. On a bien testé la méditation pour parvenir à ne plus penser futur, passé, à rester ancré dans l’ici et maintenant. Et il nous aura fallu le confinement pour enfin percevoir de quoi il s’agissait réellement. Sans possibilité de nous projeter, dans un voyage, un concert, une soirée entre potes, nous voilà contraints de vivre l’instant présent et de se satisfaire d’une après-midi pâtisserie, d’une balade dans la forêt et d’une soirée coloriage. Une habitude qu’on va tout faire pour garder…

Et accepter le changement


Pour la première fois, nous ne savons pas de quoi demain sera fait et… ça fout les boules, nous amenant à réaliser à quel point nous ne sommes plus habitués à lâcher prise, accepter l’inconnu et surtout, le changement, qui est pourtant fondamental.

 

Se recentrer sur l’essentiel


Là, tout de suite, tout ce qui nous importe, c’est de savoir que nos proches sont en bonne santé, quitte, pour ça, à ne même plus les voir pour leur prouver notre amour. Jamais on aura autant appelé nos mamies, nos sœurs, nos copains pour prendre de leurs nouvelles. Ce Coronavirus aura au moins le mérite de nous montrer l’essentiel: savoir que ceux qu’on aime vont bien, et qu’on a de la chance de ne pas être dans un lit d’hôpital, seul et effrayé. Qu’on est chanceux aussi, en temps normal, de profiter des réunions de famille, des apéros entre amis, de voyager à l’autre bout du monde, d’être libres… Que même seuls, on est en fait toujours entourés. Une gratitude qu’on espère contagieuse.

 

Il faut prendre soin de soi


Préparer des smoothies de céleri, des eaux citronnées, des salades multicolores… Voici notre nouvelle vie! On se prend de passion pour le yoga et la course; on aère nos maisons, on se repose et on arrête enfin la clope. On comprend enfin que notre santé est une priorité.

La surconsommation ne fait pas forcément partie de la vie


Combien avez-vous dépensé cette semaine? Combien de fois avez-vous sorti votre carte bleue? Ce confinement nous montre à quel point nous passons notre temps à consommer, dépenser, surconsommer. Pour s’occuper, contrer l’ennui et ne pas y faire face. Aujourd’hui, les newsletters de nos marques de fringues préférés nous paraissent soudainement vides de sens, presque déplacées. Et on se dit qu’on échangera bien plus volontiers notre séance de shopping du samedi contre une après-midi bricolage en amoureux. Un panier ASOS contre un de fruits frais, et une soirée au Fuse contre une soirée jeux de société.

 

L’écologie est une question d’effort


Il aura fallu une crise sanitaire pour bouleverser d’un seul coup nos habitudes de consommation et montrer à tous ces pays qui ont tant de mal à respecter leurs engagements suite à l’Accord de Paris que c’est pourtant possible. Il n’y a qu’à voir les images satellites de Wuhan dépollué ou encore de Venise qui retrouve ses eaux claires. On se dit dès lors que l’écologie est une question de bonne volonté de la part de tous et que nous sommes bien égoïstes face à ces enjeux mondiaux, qui nous paraissent trop loin, trop abstraits. Espérons que certaines habitudes (télétravailler davantage, arrêter de gaspiller, de surconsommer…) restent les nôtres après cette crise.

 

La nature n’est pas un dû


Enfermés entre quatre murs, soudain, on ne rêve que d’une chose: se balader dans les parcs et les forêts et s’asseoir dans l’herbe pour observer le printemps user de sa magie. Et on se surprend à être comblés d’une sortie en plein air et on réalise que privés du grand air et de la nature, on ne respire plus très bien. Comme si l’on avait tant enclos la nature, qu’elle nous enfermait à notre tour… Douce ironie.

 

Nos voisins ont un visage


Vous aussi, ça vous a fait bizarre de voir que toutes ces petites fenêtres de la rue abritaient des musiciens, des vieux, des moins vieux, des familles unies, des couples trop mignons? On met enfin un visage sur les briques du quartier et on se réjouit déjà de faire la bise au voisin du coin à la fin du confinement.

Certains jobs sont plus vides de sens que d’autres


Alors que le personnel hospitalier est surmené, certaines fonctions sont à peine impactées par cette crise sanitaire. Alors que les éducateurs, kiné, restaurateurs, barmans, assistants sociaux et j’en passe, pâtissent désormais de cette situation, d’autres secteurs continuent de tourner à plein régime, montrant à quel point ils sont éloignés du facteur humain. Et on voit aussi bien plus clairement quel budget le gouvernement ferait mieux de gonfler…

 

La solidarité existe encore


Le fait même de protéger les autres en ne sortant pas de chez soi rappelle que la solidarité humaine existe et qu’on l’avait presque oublié. Entre les applaudissements émouvants sur nos balcons, les voisins masqués qui font les courses des personnes âgées, le corps médical qui brave le danger pour soigner ceux qui en ont besoin, les couturières qui surchauffent leur machine pour confectionner des masques, les élans de solidarités observés un peu partout nous montrent, qu’en temps de crise, le lien entre humains est plus fort que tout.

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