1 jeune belge sur 3 culpabilise en achetant des produits exotiques

Vous l’avez peut-être remarqué si vous êtes clients chez Colruyt, l’enseigne de supermarché a introduit sur ses emballages l’Eco-Score. Ce dernier est un outil qui permet de connaître l’impact des produits alimentaires sur l’environnement. Grâce aux lettres allant de A à E, on peut savoir l’empreinte environnementale d’un produit alimentaire. Pratique ? Oui, surtout quand l’on sait que la majorité des Belges ne savent pas définir correctement ce qu’est l’empreinte écologique.

L’étude menée par Colruyt montre en effet que les Belges ne savent pas définir correctement l’empreinte écologique. Seuls 17% ont coché la définition : « un chiffre qui représente la quantité de sol fertile et de surface d’eau nécessaire pour fabriquer un certain produit ». Ce manque de connaissances est l’un des freins principaux à l’adaptation d’un comportement plus respectueux de l’environnement. 7 Belges sur 10 doutent de leur choix. 3 Belges sur 4 ne savent pas comment distinguer les éléments les plus impactants sur l’environnement, car ils sont trop complexes et nombreux. De manière générale, le Belge sait que les produits exotiques ont un impact sur l’environnement. 1 Belge sur 2 culpabilise d’ailleurs lorsqu’il achète des fruits et légumes qui viennent de loin. Les jeunes sont les plus concernés par ce sentiment.

L’Eco-Score souhaite donc éveiller les consciences. Pour le calculer, l’ensemble des étapes qui ont un impact dans le système alimentaire sont pris en compte, à savoir : le champ, l’élevage, le transport, la transformation, la distribution et la gestion des déchets. À l’heure actuelle, 2 500 produits ont un Eco-Score !

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