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© Disney

WOW: et si on suivait des cours pour devenir une sirène?

Barbara Wesoly
Au même titre que posséder un diadème de princesse ou se balader dans une citrouille tunée en carrosse, devenir une sirène semblait le comble du glamour aux petites que nous étions. Et ça tombe bien car aujourd'hui le rôle de naiade s'exporte au-delà des mers!

On n'osait en rêver, mais elle l'a pourtant fait. Une Néerlandaise a fondé, aux Pays-Bas, la première école officielle pour devenir une sirène. Dingue du personnage d'Ariel, comme de la jolie Madison interprétée par Daryl Hannah dans Splash, Marijke Pie, alias Crystal, a créé une infrastructure spécialement pour toutes celles qui ont le besoin de laisser leur côté marin s'exprimer. Au programme de cette très sérieuse formation: ondoiement des hanches dans une piscine et techniques des plus complexes comme "la cabriole du dauphin", qui consiste en une danse du ventre sous l'eau.

 

Dur dur la vie de sirène

Si la discipline du "mermaiding" existe depuis plusieurs années, notamment aux USA et au Canada, l'école néerlandaise est la première "officielle", conçue en partenariat avec un centre de plongée. Et loin de se limiter à se coiffer les cheveux avec une fourchette comme principale difficulté, la formation est plutôt physique. Elle oblige notamment à nager avec un masque et un tuba et surtout avec une queue en silicone pesant 15 kilos. Un accessoire massif et difficilement maniable, dont le prix atteint  3000 euros. Cela fait cher la nageoire étincelante.

 

But ultime: le retour à l'océan

Comme tout cursus qui se respecte, la formation en mermaiding a une finalité. Quitter la pataugeoire pour retrouver ses racines imaginaires, à savoir le bleu profond de la mer. Et nager au milieu des poissons et des algues, comme une vraie créature féerique. Pour celles qui souhaiteraient se laisser séduire, il faut compter entre 9 et 12 mois d'attente pour obtenir une place au cours et s'offrir un abonnement de train jusque Zeist, dans le centre du pays.

 

Pile le temps de laisser pousser notre crinière ondulante et de trouver un coquillage pour l'habiller.

 

D'ici là, on chante à tue-tête avec Polochon et Sebastien:

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