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Témoignage: ruinée et en burnout, Maxine, 30 ans, est devenue photographe professionnelle

La rédaction


Il y a un an, Maxine, 30 ans, était perdue après un burnout et en proie à de graves soucis financiers. Jusqu’à ce qu’un miracle se produise ! Quelques mois plus tard, sa vie prenait une tout autre tournure et, aujourd’hui, devenue photographe professionnelle, elle est plus heureuse que jamais.



“Depuis que je suis petite fille, je suis passionnée par la photographie. À l’adolescence, j’ai commencé à suivre des cours. Et pourtant, à 18 ans, quand j’ai dû faire un choix d’études, j’ai choisi la Communication. Puis j’ai passé l’agrégation dans le but de pouvoir ­enseigner. Après mes études, j’ai été ­engagée dans une agence de voyages avant de retrouver l’université où j’ai été assistante. Mais, la passion pour la ­photo ne m’a jamais quittée. Quand on partait en voyage, mon compagnon ­devait parfois attendre des heures que je capture la photo parfaite depuis tel ou tel point de vue. En 2015, peu après la naissance de mon premier enfant, j’ai commencé à faire des photos de bébés. Je travaillais comme photographe en tant qu’indépendante complémentaire. Je n’avais aucun plan de carrière. ­J’aimais la photo, on verrait où ça ­pouvait me mener.

Même si je rêvais ­secrètement de devenir photographe professionnelle, je n’avais pas le ­courage de faire le premier pas. Les ­démarches administratives et ­financières que ce choix de carrière ­impliquait me faisaient peur.


Mais, plus le temps passait, plus j’avais du mal à me concentrer sur mon job d’assistante à l’université. J’avais trop envie de faire de la photo. La ­situation est devenue insoutenable à tel point que j’ai fait un burn out.

Lutter mentalement


Même si j’étais au plus bas, je savais, qu’une fois guérie, je ne retournerais pas à l’université. Je voulais devenir photographe de bébés et d’enfants. Mais, je m’y suis prise de la mauvaise manière. Par peur de ne pas pouvoir vivre de mon job de photographe, j’acceptais toutes les missions qu’on me confiait sans ­vraiment me spécialiser dans quelque chose : mariages, portraits, photos ­d’entreprise... je faisais tout ! Je ne gérais pas bien ma comptabilité. Mon ­compagnon m’a toujours soutenue à fond, mais il voyait bien, lui aussi, que j’avais du mal à me lancer. Je m’étais fait de belles cartes de visites et j’avais ­préparé mon book, mais à part ça, je passais mes journées dans l’attente d’un mail ou d’un appel d’un client potentiel. Je n’ai pas essayé de mettre mon travail en valeur sur les réseaux sociaux ou de me faire un peu de publicité. Chaque jour, je luttais ­mentalement. J’avais abandonné mon job et sauté dans ­l’inconnu sans penser aux ­conséquences. Je n’étais pas prête.

Pas de porte de sortie


Je ne gagnais pas beaucoup d’argent. Je devais, de plus en plus souvent, aller puiser dans mes économies pour vivre. Je me demandais ce que j’étais en train de faire. La concurrence est rude. Il y a un tas de photographes qui sont bien meilleurs que moi. Même si je cherchais à m’en sortir, je m’enfonçais, tant ­mentalement que financièrement. Il y a environ six mois, j’ai atteint un point de non-retour. J’étais au bord de la faillite. J’ai compris qu’il fallait que je me ­retrousse les manches sous peine de ne plus pouvoir m’en sortir et d’entraîner ma famille dans mes problèmes. ­L’angoisse me gagnait chaque jour un peu plus. Le soir, avant de m’endormir, j’avais des crises d’angoisse parce que je ne voyais pas de solutions à mes ­problèmes. Plusieurs fois, j’ai pensé à tout abandonner. Durant cette période noire, mon homme m’a toujours ­soutenue même s’il ne pouvait pas ­m’aider davantage.

Et puis, un jour, j’ai découvert un cours de gestion de ­business en ligne. Avec les dernières forces, et les derniers centimes qu’il me restait, je me suis inscrite dans l’espoir de trouver les réponses qui allaient me permettre de m’en sortir.


C’était ma ­dernière chance et j’étais très stressée à l’idée que ça ne fonctionne pas. Mais, grâce à ces cours, j’ai appris ce qu’était le concept du ‘mindset’ et ça a été une révélation pour moi.

Devenir quelqu’un d’autre


Durant ces cours, j’ai appris à penser à moi et à mon travail différemment. Du jour au lendemain, j’ai décidé d’arrêter de travailler pour mes clients et de me concentrer sur mon envie de départ : faire des photos de bébés et d’enfants. Je crée des capsules temporelles qui montrent l’évolution des enfants durant leurs premières années de vie. J’ai ­augmenté mes prix, je ne travaillais plus bénévolement et j’ai ­commencé à contacter des clients potentiels de façon proactive pour leur ­présenter mon nouveau ­projet. Je n’y croyais plus, mais en quelques mois, mon agenda s’est rempli, j’ai multiplié les rendez-vous et j’ai pu enfin envisager ­l’avenir ­sereinement. J’avais enfin assez d’argent pour payer mes frais et je ­parvenais même à me faire du bénéfice.

Mentalement, ça a été un ­déclic. Je suis devenue quelqu’un d’autre.


Aujourd’hui, je suis une ­photographe à succès et une femme d’affaires sûre d’elle et épanouie. Les obstacles qui se mettent en travers de mon chemin ne me font plus peur. Je les contourne. Je suis une toute nouvelle Maxine et, tant mon amoureux que mes deux enfants, m’en remercient.”



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