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BABYSTORY: ““D’abord une fiv, ensuite une ICSI: c’était une période très difficile””

Justine Rossius

Du désir d’enfant à la maternité, mettre un petit être au monde peut parfois s’apparenter à des montagnes russes. Julie, 30 ans, souffre de SOPK. Son compagnon et elle ont donc dû s’en remettre à la science pour avoir un enfant. Ils sont aujourd’hui les heureux parents d’Eléa.

« Lorsque mon amoureux et moi avons eu 27 ans, nous avons décidé d’agrandir notre famille et j’ai arrêté de prendre la pilule. Malheureusement, six mois plus tard, je n’avais toujours pas de test de grossesse positif et nous avons décidé de consulter un gynécologue. Un examen a révélé que je souffrais d’un SOPK (syndrome des ovaires polykystiques, ndlr). Des kystes sur les ovaires m’empêchaient d’ovuler toute seule. Un coup dur, mais nous n’avons pas baissé les bras et j’ai presque immédiatement commencé à prendre des pilules pour déclencher l’ovulation.

Stupide tabou

Comme cela n’a pas fonctionné, nous sommes passés aux injections, à la fécondation in vitro et à l’ICSI (injection intracytoplasmique de spermatozoïdes, ndlr). Malheureusement, sans succès. Ce fut une période extrêmement difficile. Les innombrables visites à l’hôpital et les montagnes russes d’émotions, en partie dues aux diverses hormones que l’on m’a administrées, ainsi que la douleur physique, ont pesé lourd. Il ne restait plus rien du romantisme qui accompagne la grossesse. Nos vies tournaient uniquement autour des injections et des visites à l’hôpital. Heureusement, nous avons parlé ouvertement de ce que nous traversions avec nos amis et notre famille, qui nous ont soutenus contre vents et marées. Je regrette qu’il y ait encore un tabou sur le fait de tomber enceinte avec un peu d’aide de la science.

L’amour et la science

Par chance, notre deuxième traitement ICSI a été couronnée de succès. Je voulais partager la bonne nouvelle avec le monde entier dès que possible. J’ai acheté un tableau à lettres sur lequel j’ai composé ce texte: “Made with lots of love & a little bit science” (“Fait avec beaucoup d’amour et un peu de science”). J’étais si fière de pouvoir enfin annoncer que notre petite famille s’agrandissait. L’accouchement s’est déroulé en douceur. Il n’y avait même plus assez de temps pour la péridurale. Mon cœur a immédiatement débordé d’amour!

Soutien précieux

Nous avons trouvé le prénom Eléa grâce à l’application Charlies Names, une sorte de Tinder pour les prénoms de bébé. Nos comptes étaient liés et s’il y a une correspondance, vous recevez une notification. C’est donc ce qui s’est passé avec Eléa. C’est un amour de bébé. Elle est toujours joyeuse et a fait ses nuits assez rapidement. Néanmoins, j’ai été heureuse de recevoir beaucoup d’aide de la part de nos parents et de nos amis. Deux amies sont devenues mamans dans les deux mois qui ont suivi la naissance d’Eléa, et toutes deux ont eu une petite fille. Nous avons un groupe WhatsApp où nous nous bombardons de questions, c’est pratique!

Qui deviendras-tu?

Je trouve que ce qui est le moins amusant dans la maternité, c’est l’inquiétude constante. Mon cœur se brise lorsque je la vois pleurer, et j’aimerais tellement pouvoir soulager ses douleurs lorsqu’elle a une poussée dentaire ou un rhume. Mais ce que j’aime le plus dans la maternité, c’est l’amour inconditionnel. Ses sourires et ses pleurs m’arrachent automatiquement un grand sourire. Je peux regarder Eléa pendant des heures et rêver à ce qu’elle accomplira dans sa vie, aux loisirs qu’elle choisira, au son de sa voix et à ce que nous ferons tous ensemble.

Annonce de grossesse

Avec cette photo, nous ne voulions pas cacher les difficultés que nous avons rencontrées pour concevoir un enfant. Nous voulions montrer aux autres couples qui traversent la même chose que nous que tout va bien, qu’ils ne sont pas seuls et que les choses finiront par s’arranger.

Home Sweet Home

Cette photo a été prise lorsque nous avons été autorisés à rentrer chez nous avec Eléa. Notre maison était sens dessus dessous pendant un certain temps, mais remplie d’amour.

Une semaine

Voici Eléa âgée d’une semaine. Quel beau bébé !

5 générations

J’ai fait partie d’une famille à cinq générations, et grâce à Eléa, il y en a à nouveau une dans la famille. Je suis si heureuse que ma petite fille puisse connaître l’amour chaleureux de mon arrière-grand-mère, qui aura 100 ans en juillet.

En route

Eléa adore les balades dans le maxicosi ou la poussette. Elle regarde tout et tout le monde avec ses grands yeux.

Petit rayon de soleil

Eléa a déjà six mois. Elle sourit beaucoup et est notre rayon de soleil à la maison.

Texte: Herlinde Matthys et Lise-Marie Cassart

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