
La NASA ramène sur Terre le plus gros morceau d’astéroïde jamais collecté

Il y a sept ans, la sonde « Osiris-Rex » s’était envolée dans l’espace pour prélever un échantillon d’astéroïde afin de le ramener sur la planète Terre. Sa mission vient d’être accomplie.
Cette collecte est historique pour le monde de la recherche spatiale. La NASA a ramené sur Terre le plus gros échantillon jamais collecté dans l’espace, mais aussi le tout premier pour l’organisation. Ce dernier est arrivé dimanche dans le désert de l’Utah, aux Etats-Unis, après avoir traversé l’atmosphère. La sonde Osiris-Rex, qui avait décollé sept ans auparavant dans le but de prélever ce précieux morceau, a relâché la capsule le contenant environ quatre heures avant l’heure prévue d’atterrissage. Ce bout d’astéroïde a parcouru 100.000 km jusqu’à la Terre. Il est entré dans l’atmosphère à plus de 44.000 km/h et à une température de 2.700°C. Sa chute a été freinée par deux parachutes successifs.
Live now: Experts discuss the #OSIRISREx mission after landing the US's first pristine asteroid sample. https://t.co/6ZNBNQABK6
— NASA (@NASA) September 24, 2023
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Des observations cruciales pour mieux comprendre l’Histoire du système solaire
Today's #OSIRISREx asteroid sample landing isn't just the end of a 7-year, 3.9-billion-mile journey through space. It takes us 4.5 billion years back in time.
— NASA (@NASA) September 24, 2023
These rocks will help us understand the origin of organics and water that may have seeded life on Earth.… pic.twitter.com/sHLRrnWqAg
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Une fois au sol, la capsule a été placée dans un filet par une équipe munie de gants et de masques. Elle a ensuite été transportée en hélicoptère jusqu’à une salle blanche avant d’être transférée au centre spatial Johnson à Houston, où la boîte sera finalement ouverte pour que les observations débutent.
Prélevé en 2020 sur l’astéroïde Bennu, cet échantillon contient environ 250 grammes de matière; selon l’agence spatiale américaine. Bill Nelson, le patron de l’agence spatiale, a assuré que ce dernier devrait « nous aider à mieux comprendre les types d’astéroïdes qui pourraient menacer la Terre », mais aussi « le tout début de l’histoire de notre système solaire ». Les résultats des premières analyses devraient être communiqués lors d’une conférence de presse de la NASA prévue le 11 octobre prochain.
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