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Un candidat de l'amour est dans le pré victime de la hausse du coût de la vie DR Flair Canva
Un candidat de l'amour est dans le pré victime de la hausse du coût de la vie DR Flair Canva

La mort de ce candidat de ““L’amour est dans le pré”” montre le prix de l’augmentation du coût de la vie

Kathleen Wuyard

Il avait rencontré l’amour dans l’émission, était papa d’une petite fille avec sa compagne, pourtant, Jean-Claude, candidat français de “L’amour est dans le pré” a choisi de se donner la mort.

Et son visage devient ainsi bien malgré lui le symbole d’une crise du coût de la vie qui n’a de cesse d’augmenter, poussant de plus en plus de foyers qui jusqu’ici s’en sortaient au bord d’un précipice financier dont ils ne savent pas ou plus comment sortir.

Dont Jean-Claude Joly, donc, un agriculteur qui avait participé à la version française de “L’amour est dans le pré” en 2011, et qui a mis fin à ses jours ce 26 juin dernier. Laissant derrière lui sa compagne, Maud, et leur fille, Charlotte, née en 2014.

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Apprenant la tragique nouvelle, Karine Le Marchand, qui présente l’émission pour nos voisins français, a immédiatement partagé sa tristesse sur Instagram, confiant que “les mots me manquent, mais pas les larmes. Merci de m’avoir donné tant de joie et d’affection à chacune de nos retrouvailles. Tu as choisi de dire stop, alors repose en paix”.

Une paix (très) chèrement payée: si dans un premier temps, des problèmes de couples ont été évoqués pour justifier son geste, nos confrères de “Voici” révèlent qu’il s’agissait en réalité de problèmes financiers, annonçant que l’agriculteur “était étouffé financièrement et ne parvenait plus à subvenir aux besoins de sa famille”. 

Une fois tous ses frais payés, il ne lui restait que 100 euros par mois pour faire vivre sa famille. Il s’est battu pendant des années pour garder la tête hors de l’eau mais il ne s’en sortait pas, il était à bout” a encore confié un de ses proches.

Il y a une semaine de ça, une étude réalisée par Statbel révélait qu’au cours des trois premiers mois de 2022, environ un Belge sur sept (soit 14,1%) a eu du mal, voire beaucoup de mal à joindre les deux bouts et assurer ses fins de mois. Si on regarde la répartition selon les régions, en Région bruxelloise, 20,7% confient qu’il leur est aujourd’hui (très) difficile de joindre les deux bouts, tandis qu’en Wallonie ce chiffre baisse à 18,5% et en Flandre, 10,4%. Des proportions qui restent inquiétantes, et qui laissent espérer que de nouvelles mesures seront mises en place pour alléger le fardeau financier de ces foyers avant que des drames similaires à celui du candidat de “L’amour est dans le pré” ne se produisent.

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