
Les habitants de ces trois villes belges sont les plus bienveillants
Selon une expérience sociale menée cet été dans onze grandes villes, 33 % des Belges ont le cœur sur la main. Trois villes en particulier tirent leur épingle du jeu grâce à la bienveillance de leurs habitants.
Cet été, une vaste expérience sociale a été menée dans les grandes villes belges. Le but? Savoir si les Belges ont le cœur sur la main, mais aussi tester les habitants de chaque ville afin de déterminer qu’elle était celle où la population était la plus altruiste. Pour ce faire, 110 peluches ont été “perdues” dans des lieux stratégiques de onze grandes villes. Chacune portait une étiquette avec le nom d’un enfant et un numéro de téléphone.
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La capitale, la mauvaise élève de cette expérience sociale
Les résultats révèlent qu’un tiers des Belges (33 %) prendrait l’initiative de rendre un ours en peluche perdu à un enfant. Lorsque l’on s’intéresse plus précisément aux villes où l’expérience a été menée, il ressort que les habitants de villes moyennes comme Louvain ou Wavre ont été les plus bienveillants. “60% des ours en peluche perdus dans ces deux villes ont été restitués”, indique la société My Nametags, à l’initiative de cette expérience.
Hasselt arrive en deuxième position avec la moitié des peluches restituées à leur propriétaire. Anvers ferme le podium avec quatre oursons sur dix trouvés et rendus à l’enfant auquel il appartient. La mauvaise élève de cette expérience sociale est la ville de Bruxelles. Dans la capitale, seuls 10 % des ours en peluche perdus ont été signalés et restitués à qui de droit.
Classement complet
- Louvain et Wavre (60 %)
- Hasselt (50 %)
- Anvers (40 %)
- Mons (30 %)
- Arlon, Liège, Gand, Ostende et Namur (20 %)
- Bruxelles (10 %)
Les femmes sont plus bienveillantes
Par ailleurs, cette étude a révélé que 56 % des ours ont été rendus à leur propriétaire dans les 24 heures qui ont suivi leur perte, mais aussi que les objets perdus depuis plus de quatre jours n’avaient plus que 12 % de chances d’être restitués. L’expérience a également montré que les femmes (67 %) étaient plus susceptibles d’appeler pour retourner l’ours perdu que les hommes (33 %). Enfin, 43 % des bonnes et bons samaritains·es étaient âgés·es de 31 à 40 ans. Les personnes de 21 à 30, représentaient 29 % des personnes ayant appelé pour rendre les ours en peluche.
“Nous avons été agréablement surpris par le nombre d’ours en peluche qui nous ont été renvoyés”, souligne Lars Andersen, directeur général de My Nametags. “Beaucoup de ceux qui ont appelé pour rendre les ours perdus ont dit qu’ils l’avaient fait parce qu’ils s’étaient déjà trouvés dans une situation similaire.”
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