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11 bonnes raisons de se réjouir d’être assesseur

Ce 9 juin 2024, tous aux urnes! Et pour une poignée d’entre vous, vous resterez même bloqué·e·s au bureau de vote pendant toute la journée... Mais si, réjouissez-vous!

On ne va pas se mentir, peu de gens sautent de joie en recevant la convocation les désignant comme assesseur pour les élections dans leur boîte aux lettres. Voilà 11 raisons d’envisager ce coup du sort du bon côté.

Vous remplissez votre devoir de citoyen

En 2024, occuper le poste d’assesseur tout un dimanche et dès 7h du matin, c’est un peu l’équivalent de mourir pour la patrie.

Vous ne risquez pas d’oublier de voter

Vous serez même présent en avant-première sur les lieux et éviterez la file des heures de pointe, pass VIP fourni pour aller faire pipi dans la même toilette que le bourgmestre.

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

Pensez-y en vous réveillant à l’aube ce jour-là. Une longue et belle journée vous attend. Une très longue journée... Dormir un dimanche, c’est vu et revu.

Vous pourrez échanger tous vos bons plans avec d’autres personnes du quartier

Les meilleurs restos du coin, une femme de ménage en or, une baby-sitter habitant dans la rue,... Et qui sait, vous organiserez peut-être la prochaine fête des voisins!

Vous recevrez un peu d’argent de poche

Tout travail mérite salaire et vous pourriez gagner jusqu’à 150 euros la journée en tant qu’assesseur. Le tarif varie en fonction du poste et la commune. Par contre, si vous n’endossez pas votre rôle, vous vous exposez à une amende qui peut atteindre jusqu’à 1 100 euros.

Pas besoin de penser à votre lunch

C’est la commune qui régale! Tant mieux parce que le dimanche n’est pas le jour idéal pour trouver un magasin ouvert.

Un rêve qui se réalise

Celui ou celle qui ne s’est jamais entraîné·e à crier “Thomas Dupuis...A VOTÉ” pendant sa jeunesse a eu une enfance malheureuse.

C’est une aubaine pour les célibataires

Mieux que Tinder! Observez les citoyens se succéder devant vous toute la journée et faites votre marché. Vous pourrez enfin connaître le nom de ce charmant voisin que vous croisez régulièrement au coin de la rue.

Peut-être apercevrez-vous une star?

Benoît Poelvoorde à Jambes, Bouli Lanners à Liège, Héléna à Braine L’alleud, Stromae ou Angele à Bruxelles,...

Ça vous donnera des idées pour les futurs prénoms de vos enfants

Colette, Lucie, Paul, Jean, Léna,... Inspirez-vous des cartes d’identité pour nommer votre progéniture.

Vous participez à la lutte féministe

Il y a à peine 70 ans, en tant que femme, vous n’auriez même pas été autorisée à voter, rendez-vous compte de votre privilège d’être là!

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