Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne, en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent. Cette semaine, Chloé fait le point sur son budget.
Prénom: Chloé.
Âge: 32 ans.
Situation familiale: célibataire.
Formation: bachelier en économie de l’entreprise.
Job: account manager.
Salaire net: ± 2700 €.
Avantages extralégaux: voiture de société avec carte de recharge, chèques-repas, assurance groupe et assurance hospitalisation.
Frais fixes: 1135 € par mois.
Épargne: 26.000 €.
Texte: Marijke Clabots
Chloé « Je travaille comme account manager dans une entreprise. Je gère un certain nombre de clients fixes, tout en essayant de décrocher de nouveaux projets. Le contact avec les clients et la variété du travail me plaisent énormément, mais les objectifs à atteindre et les rapports à rédiger peuvent parfois être lourds. Avec mon bachelier en économie de l’entreprise, j’ai commencé avec un salaire net de 2200 €, aujourd’hui, je suis à 2700 €. En plus de cela, je bénéficie d’une voiture de société avec carte de recharge, de chèques-repas, ainsi que d’une assurance groupe et hospitalisation. Ces avantages font la différence, car sans eux, ce serait bien plus serré financièrement en tant que célibataire.
Être célibataire, ça coûte cher
Il y a un peu moins d’un an, ma relation de 8 ans s’est terminée. À l’époque, nous payions chacun 550 € pour un appartement. Aujourd’hui, je paie seule 980 € de loyer pour un appartement une chambre avec terrasse. Ajoutez à cela 65 € pour Internet et le téléphone, et 90 € d’électricité, et les frais fixes montent rapidement. Tout coûte soudainement le double quand on est célibataire.
Une offre infinie
Je dépense environ 250 € par mois pour les courses, mais à cela s’ajoutent quelque 180 € pour des plats à emporter ou en livraison. C’est l’inconvénient (ou l’avantage, selon comment on le voit) de vivre en ville: l’offre est infinie. Je vais aussi au restaurant avec des amis 2 à 3 fois par mois, généralement pour environ 40 € à chaque fois. Si vous additionnez tout, je consacre facilement 500 € par mois à la nourriture et aux boissons. Cela représente une grande partie de mon budget.
Le sport comme exutoire
Après ma rupture, j’avais besoin de retrouver une certaine structure. Je me suis inscrite dans une salle de sport, où je suis aussi des cours de spinning et de bodypump, pour 65 € par mois. En complément, j’achète parfois des séances de yoga à l’unité dans un studio, à 15 € chacune. Au total, je dépense presque 100 € par mois pour le sport, mais cela me permet de rester en forme et de me vider la tête. Par ailleurs, je lis beaucoup et j’aime aller seule au cinéma, ce que je ne faisais jamais.
Voir le monde
Voyager est ma plus grosse dépense après le logement. Cette année, je suis partie 10 jours au Portugal avec des amies: vol et hébergement m’ont coûté 1100 € au total. Pour une escapade d’un week-end, il faut vite compter entre 300 et 400 €, surtout si vous allez plusieurs fois au restaurant et visitez quelques musées. J’essaie de faire au moins 1 grand voyage et 2 courts séjours par an, et j’épargne pour cela. Je trouve qu’il est important de profiter tant que je n’ai pas encore de grandes obligations, même si cela signifie que j’épargne moins que je ne le voudrais.
Une épargne solide
J’ai actuellement 26.000 € sur mon compte d’épargne. Je garde 20.000 € comme fonds de réserve, et le reste comme une épargne plus flexible. J’essaie d’épargner 500 € par mois, mais ce n’est pas toujours possible. Mon père était parent seul et a souvent eu des difficultés financières, donc j’ai grandi avec l’idée qu’il faut toujours mettre de l’argent de côté. J’aimerais acheter une maison un jour, mais seulement avec le bon partenaire. Prendre un tel engagement seule, je ne m’en sens pas capable. Être célibataire est plus lourd financièrement, mais cela m’apporte aussi plus de liberté. Cette autonomie peut parfois être confrontante, voire solitaire, mais elle m’apprend aussi à m’aimer moi-même. Je sens que je trouve peu à peu mon propre rythme, et j’en suis fière. »
Lire aussi: