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Burger © Unsplash

Dans ce pays, McDonald’s retire les tomates de ses burgers

Zoé Gascoin
Zoé Gascoin Rédactrice web

En Inde, McDonald’s vient de prendre une décision pour le moins surprenante: retirer les tomates de tous ses burgers. Cette décision, qui peut paraître surprenante, est pourtant bien fondée.

Dans certaines de ses enseignes du Nord et de l’Est de l’Inde, McDonald’s a décidé de cesser d’utiliser des tomates dans ses plats. La raison? L’augmentation du prix de ce fruit, qui a été multiplié par cinq ces derniers mois, couplé à une qualité jugée trop mauvaise par la chaîne. En effet, les conditions météorologiques défavorables de ces derniers mois ont limité la production des récoltes de tomates, ce qui s’est directement répercuté sur le prix du produit. Si les pluies exceptionnelles de ces derniers mois ont fait pourrir les récoltes du Sud du pays, ce sont maintenant celles du Nord qui sont menacées par des précipitations records.

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Des conditions climatiques défavorables

En cause de ces mauvaises récoltes : températures trop élevée et pluies torrentielles des dernières semaines. Un combo qui a mis à mal les récoltes de tomates notamment et une qualité qui n’a pas suivi. La tomate est donc devenue denrée rare dans le pays le plus peuplé du monde, ce qui se serait, entre autres, répercuté sur le prix du burger.

Si le phénomène est observé chaque année en juin et juillet, l’augmentation de cette année est exceptionnelle. La situation de la chaîne de fast-food peut prêter à sourire, mais ce phénomène affecte directement les habitudes alimentaires de la population. En effet, la tomate, tout comme les oignons et les pommes de terre, fait partie de l’alimentation de base des Indiens. Une situation prise au sérieux par les autorités indiennes, qui craignent une crise nationale.

Un programme de subventions pour l’entrepôt et l’acheminement de ces trois aliments de base a beau avoir été mis en place depuis deux ans pour améliorer leur distribution, cela ne semble pas avoir permis d’éviter la crise actuelle.

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