Ce week-end, 70.000 festivali·er·ère·s se sont retrouvés piégé·e·s dans la boue au festival Burning Man, en plein milieu du désert du Nevada, suite à des pluies torrentielles. L’événement a du être interrompu.
Ce week-end avait lieu l’un des plus importants festivals alternatifs des Etats-Unis : le Burning Man. Ayant lieu en plein milieu du désert du Nevada, il réunit tous les ans plus de 70.000 personnes pour des festivités alternatives. Entre célébration de la contre-culture et retraite spirituelle, le festival atteint son apogée avec le brûlage du géant de bois le dernier soir, d’où vient le nom de l’événement.
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De burning man à raining man
L’événement a pourtant tourné au cauchemar ce week-end suite à de fortes pluies qui se sont abattues sur le site dans la journée de samedi, rendant le terrain extrêmement boueux. Dimanche, les festivali·er·ère·s ne pouvaient ni se rendre ni quitter le site. Les portes de l’aéroport étaient également fermées. Sur place, les organisateur·rice·s ont vivement conseillé aux participant·e·s de « conserver eau, vivres et carburant et trouver un abri chaud et sûr ». Toutes les activités ont été annulées jusqu’à nouvel ordre.
Un décès a été reporté tard dans la soirée samedi 2 septembre, et est investigué. Il ne semble cependant pas être lié aux intempéries.
Malgré les mises en garde de la police et des organisateur·rice·s, certain·e·s participant·e·s ont décidé de quitter le site, n’hésitant pas à marcher presque 10km pour atteindre la route la plus proche. C’est le cas du musicien Dj Diplo, qui explique sur le réseaux social X: « On vient de marcher 8km dans la boue pour sortir de Burning Man avec Chris Rock et un fan nous a récupérés », peut-on lire dans un tweet, accompagné d’une vidéo du groupe à l’arrière d’un pick-up.
D’autres participant·e·s, toujours sur place, expliquent qu’ils·elles sont préparé·e·s pour ces conditions. Le festival se déroulant en plein milieu du désert, il a fallu prévoir des réserves en conséquence. Certains y voient même les côtés positifs : « Les gens sont très généreux » explique M. Katyal, qui souligne l’entraide sur le camp. Une manière pour les « burners » (nom donné aux festivalier·ère·s) de ralentir le temps et de former une communauté encore plus soudée. « La pluie est une discrète bénédiction », philosophe W. Hatcher « nous parlons à tellement de gens et nous sommes obligés de ralentir. Il y a de la beauté dans le chaos et j’ai choisi de l’accepter ».
Des conditions météorologiques imprévisibles
L’année dernière, le festival avait été confronté à une vague de chaleur intense accompagnée de tempêtes de sable. Ces conditions avaient déjà été une expérience compliquée pour les participant·e·s.
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